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Burkina Faso : Le président chassé du pouvoir
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 11 - 2014

Après 27 ans de règne sans partage, 30 morts, des dizaines de blessés par balle et de violentes émeutes, Blaise Compaoré, l'ancien capitaine et aide de camp du leader burkinabé Thomas Sankara, assassiné en 1987, a quitté dans la précipitation le pouvoir au Burkina Faso.
Après une sanglante journée de violentes émeutes à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, seconde ville du pays, l'armée a pris le pouvoir, dissous le parlement dans la nuit du jeudi. Hier vendredi, après avoir vainement tenté de calmer l'opposition qui réclamait son départ, Blaise Compaoré, un des ‘'dinosaures'' politiques africains encore au pouvoir, est parti. Après de violentes manifestations entamées mardi par l'opposition, emmenée par le frère de l'ancien président assassiné dans des circonstances troubles qui avaient permis à Compaoré de s'emparer du pouvoir, le régime de celui-ci est tombé comme un château de cartes. A l'origine de cette fronde, la première en 27 ans de règne de Compaoré, la volonté de celui-ci de se maintenir encore au pouvoir en envoyant au parlement un texte portant révision de la constitution. Cette révision, qui devait être votée jeudi, devait assurer au président burkinabé un 5eme mandat présidentiel. La rue, l'opposition et la misère sociale ambiante dans le pays en ont décidé autrement. Forçant un impressionnant dispositif policier, les manifestants, qui avaient investi le siège de la télévision publique, ont forcé l'armée à intervenir. Celle-ci, après des tractations avec des dirigeants de l'opposition qui réclamaient la prise du pouvoir par le général à la retraite «Kouamé Lougué'', a décidé de prendre le pouvoir.
Auparavant, elle avait dissous le parlement, décrété un couvre-feu et placé le pays dans une période de transition de 12 mois. Blaise Compaoré, qui refusait vendredi dans la matinée de démissionner, a été contraint en milieu de journée de partir, sous la protection de l'armée. Au Burkina Faso, ‘'le pays des hommes intègres'', l'ancienne colonie française de la Haute Volta, les choses ont basculé en 24 heures: l'armée a pris les commandes, et Blaise Compaoré a lâché prise, annonçant quitter le pouvoir en début d'après-midi vendredi.
LA COMMUNAUTE ALGERIENNE «VA BIEN»
A Ouagadougou, des scènes délirantes de violences sont immortalisées par les photographes. Bâtiments publics incendiés, le siège de l'Assemblée nationale dévasté et ravagé par le feu, la télévision publique envahie par les manifestants, combats de rues entre manifestants et policiers. L'intervention de l'armée, qui se range du côté des ‘'protestataires'', calme le jeu. Les violences baissent d'intensité, mais la tension persistait hier vendredi en fin de journée, même si le régime de Compaoré est tombé. La raison en est que l'opposition ne veut pas de l'actuel commandement de l'armée au pouvoir, l'accusant d'être proche du ‘'dictateur'' déchu, et réclame le général à la retraite Kouamé Lougué. Ayant pris d'autorité le pouvoir, le chef d'état-major des armées, Nabéré Honoré Traoré, a annoncé dans un communiqué la création d'un «organe de transition», chargé des pouvoirs exécutifs et législatifs, dont l'objectif est un retour à l'ordre constitutionnel «dans un délai de douze mois». Il a ajouté qu'il «assumera» les «responsabilités de chef de l'Etat».
Par ailleurs, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Chérif, a indiqué hier vendredi que la communauté algérienne au Burkina Faso ‘'va bien''. Les services du MAE ‘'sont en contact permanent avec la communauté nationale établie dans ce pays'', a-t-il ajouté avant de rassurer que ‘'la communauté algérienne au Burkina Faso, qui compte 150 personnes, va bien''.


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