Le président du parti Jil Jadid, Sofiane Djilali, s'en est pris hier à la secrétaire générale du PT Louiza Hanoune, en l'accusant de renier ses principes et d'être désormais une vraie » capitaliste » alors qu'elle avait toujours soutenu le contraire.« Le trotskisme est de défendre les démunis et le peuple et non pas le pouvoir » a déclaré Sofiane Djilali à l'occasion d'une conférence de presse organisée au siège du parti à Zeralda et consacrée principalement au mouvement de contestation qui se déroule au niveau de In Salah contre l'exploitation du gaz de schiste dans le sud. Le président de Jil Jadid affirme que le mouvement de colère est spontané et n'a jamais été fomenté comme l'affirment les responsables du gouvernement et leurs supplétifs à tous les niveaux. Le président de Jil Jadid affirme que le mouvement de colère est spontané et n'a jamais été fomenté comme l'affirment les responsables du gouvernement et leurs supplétifs à tous les niveaux. Sofiane Djilali est convaincu que ce sont au contraire les autorités Algériennes qui ont abdiqué devant les puissances étrangères en envisageant d'exploiter cette énergie qu'il qualifie d'extrêmement dangereuse pour l'environnement et la santé des populations autochtones.« Vous pensez que les multinationales vont respecter l'environnement s'ils exploitent le gaz de schiste dans le sud. Elles vont faire les mêmes dégâts que celui du golf Delta au Niger » soutient le responsable de jil Jadid qui s'interroge par ailleurs sur cet « empressement » du gouvernement à vouloir à tout prix faire des forages alors qu'en réalité, le coût d'exploitation de cette énergie non-conventionnelle est extrêmement élevé et n'est pas bénéfique pour le pays.Le conférencier qui répondait à ses détracteurs qui l'accusent de se rendre à In Salah pour attiser la haine, les appellent à aller au-devant des manifestants pour expliquer le bien fondé de leur démarche et à arrêter d'organiser des réunions dans l'aéroport de In Salah, loin des contestataires. Sofiane Djilali qui s'interroge également sur les raisons de l'envoi du DGSN, Abdelghani Hamel en qualité d'émissaire dans la région, dénonce une gestion hasardeuse du dossier du gaz de schiste par des responsables qui ont oublié l'existence de la région du sud durant un demi-siècle.« Si vous êtes légitimes alors vous n'avez aucune peur à aller discuter avec les manifestants » lance le conférencier qui exhorte solennellement le président Bouteflika à partir et à laisser la jeunesse décider elle-même de son sort.