Une journée de formation pédagogique sur la chirurgie mini-invasive a été organisée hier par l'établissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954 d'Oran, en collaboration avec le service d'urologie. La formation a vu la participation de près de 70 spécialistes de plusieurs wilaya de l'Ouest. Selon la cellule de communication de l'EHU, « cette initiative, première du genre pour le service d'urologie de l'EHU, consiste à diffuser en direct une vidéo-assistée d'une intervention chirurgicale mini-invasive via des écrans dans une salle équipée au plateau technique, parallèlement avec une intervention qui sera réalisée à l'intérieur du bloc opératoire ». Le but est d'informer et former les jeunes urologues sur l'importance de l'introduction de cette technique pionnière dans le domaine chirurgical. La chirurgie mini-invasive permet au chirurgien d'atteindre sa cible par des incisions de l'ordre du centimètre grâce à l'utilisation d'instruments longs et fins, couplés à un système d'imagerie vidéo. La chirurgie mini-invasive améliore nettement le confort du patient et, dans certains cas, l'opération peut être réalisée en ambulatoire, c'est-à-dire sans nuit d'hospitalisation. Contrairement à la chirurgie «à ciel ouvert», cette technique chirurgicale limite le traumatisme opératoire, notamment des conséquences non négligeables, tel que le saignement opératoire, la douleur postopératoire concerne tout le territoire concerné par l'intervention, la cicatrisation, parfois inesthétique et de mauvaise qualité, le risque infectieux non négligeable, augmentant avec la durée d'hospitalisation. On parle d'arthroscopie lorsque l'intervention intéresse une articulation, de laparoscopie ou cœlioscopie lorsque l'intervention se situe au niveau de la cavité abdominale, de thoracoscopie au niveau du thorax. « Avec cette nouvelle procédure de chirurgie, l'établissement hospitalier universitaire 1er Novembre d'Oran (EHUO) confirme la place centrale qu'il accorde au développement technologique des pratiques innovantes en médecine, particulièrement en chirurgie, en promouvant cette technique dont le bénéfice pour le patient est actuellement nettement démontré à travers le monde de la médecine », selon le communiqué de la cellule de communication.