Une année après le jubilé organisé au profit d'anciens joueurs de la JSMT, Mohamed Zaoui et Madjid Oulbachir, Tiaret a renoué avec la fête en marge d'une clôture en apothéose du salon national du cheval. Organiser un jubilé pour les quatre frères Braik, alias «les Banus», ne fut pas une mince affaire mais le défi a été, une fois de plus, relevé grâce à la contribution des autorités locales dont l'implication directe du wali, Mohamed Bousmaha. Que du beau monde au parc omnisports Kaid Ahmed, vendredi 23 mai. Une date historique pour des hommes qui ont beaucoup donné au football local et national. De Benaissa au cadet des Braik, Zoheir en passant par Mohamed et Kadi, l'histoire de ces joueurs se confond avec l'histoire du club cher à Benferhat Tahar, Souidi et feu Larribi Abdelkrim dit «Krimo». Au programme, deux belles affiches avec en sus des stars du football national des années 70, 80 à 1990. Menés par l'ex-capitaine des Verts, Ali Fergani, les Belloumi, Cerbah, Drid, Tahir, Zorgane, Menad et drivés par Zekri, ils ont donné la réplique aux anciens de la JSMT de la fin des années 80 avec les Boussa, Benyamina, Iratni, Khelil, Braik Zoheir, Benyamina, Ardjaoui, Djelaili Mansour, Maidi , Benzineb, Ait Mouloud et tant d'autres de leurs compères des années fastes. Avant de donner le coup d'envoi par l'ex-arbitre international Hansal et son duo Kalakhi, deux équipes constituées, l'une des anciens joueurs de l'Oranie à l'exemple des Meni Zegai, Benabdallah, Meguenni, Chemaa, Belkhetouat donnait la réplique à une équipe d'anciennes figures des bleus. Beaucoup d'autres joueurs ont marqué leur présence à Tiaret comme le gardien Sebaa, Talis, Gherbi, Haffaf, Allel, Ayadi. En marge du jubilé, le plus prolixe des frères Braik, «Banus 2», nous a retrempé dans l'ambiance d'antan en se remémorant deux anecdotes ayant jalonné sa carrière footballistique. Un jour, alors que l'équipe nationale se trouvait à l'aéroport de Bamako au Mali pour un match officiel, un élément des services de sécurité intima l'ordre à Mohamed de s'extirper de cette délégation car il était le seul homme de couleur de cette équipe. Il a fallu l'intervention du capitaine et coéquipier Benferhat Tahar pour faire comprendre à l'interlocuteur que ce jeune homme fait partie de la délégation algérienne.