Pour sa deuxième sortie sur le terrain, le chef de l'exécutif de wilaya, M. Bentouati Abdesslam, a voulu prendre le pouls du secteur de la santé, dans une région où la couverture sanitaire et médicale reste encore à soigner. A Sougueur, deuxième centre urbain de par le nombre d'habitants de la wilaya, le wali a inspecté le chantier de construction du nouvel hôpital de 120 lits, s'étendant sur une superficie de 2 400 m2. Equipé d'un plateau technique complet et des équipements modernes, ce nouvel établissement de santé publique est appelé à couvrir les besoins de la commune de Sougueur, mais aussi ceux de plusieurs communes environnantes. Sur place, le premier responsable de la wilaya s'est dit insatisfait de la cadence des travaux, allant jusqu'à menacer le bureau d'études chargé du suivi, et l'entreprise de réalisation, de résiliation du marché, à leurs torts exclusifs. Un ultimatum a été fixé aux 14 entreprises intervenant dans la réalisation de ce projet, en application stricte de la fiche technique initiale, avec «possibilité d'une réévaluation financière si la situation physique du projet l'exige », a expliqué le wali. Cet hôpital « doit entrer en fonction dans les délais les plus brefs » a instruit le même responsable. A l'ancien établissement public de santé « Guermit Nacer », qui souffre d'un afflux considérable de malades, dû à l'évacuation de nombreux malades des communes et même des wilayas environnantes, le chef de l'exécutif de wilaya s'est dit disposé à prendre les mesures nécessaires pour « diminuer de la pression qui pèse sur cet hôpital aux capacités dépassées, composé de sept services dont un centre d'hémodialyse. Se rendant au chevet des malades, le wali s'est enquis de la qualité de prise en charge des insuffisants rénaux, discutant avec le personnel médical et paramédical sur les moyens d'améliorer la qualité des soins, estimant, au passage, que l'ouverture prochaine du nouvel hôpital de 120 lits « va beaucoup soulager cet établissement, parmi les plus anciens de la wilaya de Tiaret ». A Tiaret, le premier responsable de la wilaya s'est rendu sur le chantier de construction du complexe mère-enfant, implanté à « Sénia », à la périphérie sud de la ville. Donnant des instructions fermes aux responsables du chantier, il a insisté sur le respect strict des délais impartis pour la réception définitive du complexe hospitalier. Un bon point pour la maternité A la maternité « Zahra Aouraï», le wali s'est montré très satisfait des conditions générales de fonctionnement de cet établissement, composé de sept (07) salles d'accouchement, un bloc opératoire, un service de néonatologie et un laboratoire d'analyses médicales, le tout dédié à la bonne santé de la maman et du bébé. A une encablure de la maternité, Bentouati Abdesslam marquera une halte au niveau du siège de la CNAS, où il a jugé les conditions d'accueil du public des plus correctes, de même que les conditions de travail du personnel. Sur place, un exposé a été exposé au wali sur cette structure qui reçoit une moyenne de 500 assurés/jour, pour 220 000 assurés à l'échelon de la wilaya. Répondant aux sollicitations des responsables locaux de la CNAS, le chef de l'exécutif de wilaya a promis de dégager des terrains, relevant du domaine public, pour l'ouverture de quatre annexes au niveau des quatre daïras qui en sont dépourvues. La dernière étape de la visite du wali a été l'établissement hospitalier spécialisé en ophtalmologie, stomatologie et ORL, une structure à vocation régionale, disposant d'équipements ultra-modernes et de personnel médical spécialisé, avec une permanence H24. Avec les responsables de la direction de wilaya de la santé, le wali a, enfin, abordé les moyens à mettre en œuvre pour le développement de la médecine scolaire et la prise en charge des déchets hospitaliers, plus de 45 kg/jour, et l'acquisition de nouveaux incinérateurs.