Selon les informations communiquées hier par la cellule de communication du centre hospitalier universitaire (Chu) de Constantine, 150 agents paramédicaux, issus de l'école paramédicale, viennent d'être affectés à cet établissement hospitalier. « Il faut remarquer, nous dira dans la foulée de cette information, M. Kaabouche, directeur de la communication, que notre établissement souffrait d'un déficit se chiffrant à pas moins de 250 agents paramédicaux. Et ce manque provenait du fait que ce nombre de postes ont été laissés vacants par le départ en retraite normale ou en retraite anticipé de leurs anciens titulaires qui n'avaient pas été remplacés ». Et d'indiquer ensuite que les spécialités des nouveaux agents, qui vont prendre incessamment leurs postes, vont des soins généraux aux soins spécialisés, en passant par la réanimation, l'anesthésie, la radiologie et des sages-femmes. Selon notre interlocuteur, ce renforcement en personnel viendra sûrement combler les nombreux déficits constatés dans l'activité médicale de ce grand établissement qui commence peu à peu à reprendre ses capacités antérieures. M. Kaabouche est revenu un peu en arrière pour signaler que le service d'ophtalmologie, qui était en hibernation depuis une période de cinq années, a repris dernièrement son activité avec l'installation, le 1er août 2015, d'une nouvelle médecin chef, chirurgienne en ophtalmologie. Ce qui a permis de mener 456 consultations et 48 actes opératoires dans cette spécialité. « Et la semaine prochaine, ce service sera renforcé par l'affectation de trois maîtres-assistants ophtalmologues », a ajouté le directeur de la communication. Ces praticiens qui ont fait une formation spécialisée dans l'ophtalmologie au niveau de l'école de médecine de Constantine, formation qui a été dispensée par des professeurs algérois, vont être d'une aide précieuse pour le médecin-chef, pense le représentant du Chu. Pour le service ORL et de maxillo-faciale qui n'a pas fonctionné depuis une année à cause du manque d'oxygène, a-t-il poursuivi, il a rappelé aussi que les quatre blocs opératoires qui le composent ont repris du service il y a cinq jours après que le service ait été alimenté en oxygène. « Les consultations et les actes opératoires ont repris au niveau de ce service, dit-il, et les malades qui se dirigeaient auparavant vers le secteur privé, restent désormais au niveau du service où ils sont pris en charge sur place.