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Benghebrit «hésite», des syndicats pas contre : Le bac pendant le ramadhan ne fait pas l'unanimité
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 10 - 2015

Une polémique sur la date des prochains examens de fin d'année qui devront coïncider avec le début du mois de ramadhan commence à faire jour au sein de la famille de l'Education nationale.
Il s'agit particulièrement du baccalauréat. En visite dimanche dans la wilaya d'Aïn-Temouchent, la ministre de l'Education nationale a été claire, à la limite refermée, sitôt ouvert le débat. « Si on avance la dates (de l'examen du bac), cela va influer négativement sur le volume de l'enseignement qui demeure un indicateur primordial et essentiel dans la qualité de l'enseignement ». L'examen du baccalauréat 2016 devra se dérouler à partir du 12 juin prochain, alors que pour le BEM, le début des épreuves est prévu le 7 juin. Le ministère de l'Education nationale a donc changé les dates de ces deux examens pour entamer le cycle des épreuves de fin d'année avec la « 5ème », puis le BEM et enfin le bac, une démarche nouvelle par rapport à ce qui était appliqué jusque-là. Pour autant, selon la ministre, son département veut éviter que la date du bac 2016 coïncide avec le début du mois de ramadhan qui devrait commencer cette année vers le 7 ou le 8 juin. « Si on avance l'examen d'une semaine, ce sont sept jours de cours en moins, et c'est beaucoup », a expliqué Mme Benghebrit.
Interrogés sur les déclarations de la ministre de l'Education, des syndicats d'enseignants estiment que c'est un faux débat. En plus, le ramadhan revient tous les 36 ans en été, c'est à dire « en pleine période d'examens », estime Messaoud Boudiba, secrétaire national et chargé de communication du CNAPEST. « Il est difficile d'éviter l'examen du bac pendant le mois de ramadhan », a-t-il expliqué, et, « si on l'évite cette année, on ne peut le faire l'année prochaine ». Mais, « pour nous, le ramadhan n'est pas un problème, par contre, il faut offrir aux élèves un environnement idéal pour ces examens », relève-t-il, avant de souligner la nécessité, par exemple, de faire passer ces examens, dont le baccalauréat, dans des salles climatisées. « Il y a également le changement de dates des examens, qui pose problème », estime-t-il, avant de se poser la question: « Pourquoi intervertir la date des examens du bac et du BEM ? » A cela, « il faut ajouter le fait que dans le Sud, c'est également dans des conditions climatiques difficiles que ces examens vont se dérouler ». « Donc, relève M. Boudiba, le ramadhan n'est pas le problème. Par contre, ce qui pose problème, c'est la non stabilité des dates des examens de fin d'année ». C'est à peu près la même position de Mézian Meriane, coordinateur national du SNAPEST. « Ce n'est pas la première fois que le baccalauréat est passé au mois de ramadhan. Tous les 36 ans, le bac est passé pendant le mois de ramadhan. Il faut donc dépasser ce problème, il faut s'y faire », a-t-il affirmé, avant d'ajouter: « Je vois une diversion là-dessus. » En 1980, « nous avons passé le bac et corrigé les épreuves le plus normalement du monde », a-t-il rappelé, soulignant cependant que pour les régions du sud du pays, « il faut peut-être assurer la climatisation ». « On ne construit pas le pays avec ce genre de débat », a encore avancé M. Merian. Par ailleurs, la ministre de l'Education nationale a prévu des « mesures fermes » pour empêcher la fraude et la triche lors du bac 2016, notamment contre l'utilisation des nouvelles technologies. Une commission sera ainsi chargée de prendre toutes les mesures nécessaires pour lutter contre la fraude par l'utilisation des TIC, notamment les terminaux mobiles, et entreront en vigueur aux épreuves du bac 2016. 61 candidats accusés de fraude aux épreuves du bac 2015 avaient été exclus des salles d'examen.


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