28 décembre 2007-28 décembre 2015. Huit années déjà se sont écoulées depuis la disparition d'une personne qui était très estimée au sein de la corporation, à savoir Habib Boumaza dont l'annonce de son décès a bouleversé ce jour-là la rédaction du Quotidien d'Oran où personne ne s'attendait à cette triste nouvelle en cette matinée qui sera à jamais gravée dans nos mémoires. Chacun est allé de sa propre version pour décrire ce collègue qui nous manque énormément. Tous les témoignages convergent, Habib Boumaza fait l'unanimité de par sa personnalité et sa grande culture outre une bonhomie qui détendait l'atmosphère à tout bout de champ. Heureux sont tous ceux qui l'ont côtoyé, notamment ses collègues et amis des deux corporations, journalisme et enseignement. Pour rendre un vibrant hommage à Habib Boumaza, cette fois, nous avons donné la parole à tous ceux qui l'ont bien connu. A commencer par son compagnon d'enfance Saïm Mohamed qui n'a pas tari d'éloges sur le défunt. «Habib était un homme honnête et accompli, dans le sens le plus large du terme. Il avait de larges connaissances sur tout ce qui a trait au monde actuel. Nous avons perdu une authentique lumière et un homme au grand cœur. On se connaissait depuis le cycle primaire, c'est-à-dire toute une vie, pratiquement», dira-t-il. Harrag Benaouda, avec qui il était lié par une grande amitié, abondera dans le même sens. «Personnellement, j'ai appris beaucoup de choses avec Habib, car c'était un homme érudit. Dans ses articles sur les comptes-rendus des matches, il était d'une intégrité absolue. Rien n'est plus comme avant après sa disparition, car il éclairait de sa présence notre lieu de rencontre. C'était un authentique mouloudéen mais sportif avant tout. Je regrette une chose, c'est de ne pas avoir effectué le pèlerinage à La Mecque avec lui. Dieu en a décidé autrement». De son côté, Bensafi Ahmed qui était très attaché au regretté soulignera : «Sa disparition a été une grande perte pour tout le monde, pour sa famille, pour nous et pour toute la ville d'Oran où il jouissait de l'estime générale. Nous avons vécu de nombreuses années ensemble avec d'excellents souvenirs. J'ai toujours apprécié son caractère jovial. C'est une amitié qui a marqué ma vie. Personne ne l'oubliera». Au niveau de la rédaction, le chef de la rubrique sportive Mechouet Abdelaziz avec qui il a fait un bon bout de chemin dans la corporation n'a pas manqué de louer les qualités humaines du défunt outre son professionnalisme. «Comment l'oublier lui qui portait bien son prénom. Car sans démagogie aucune, il était aimé de tous et ses souvenirs demeurent impérissables. En reconnaissance à sa bonté, à son bonhomie et à sa droiture, il ne se passe pas un seul instant sans évoquer l'homme qu'il était au sens propre du terme. Pour reprendre la réflexion de son ami de longue date Adjal Lahouari, son ombre plane toujours au sein de la rédaction du Quotidien d'Oran où il était respecté et respectueux à l'extrême. Au sein de la corporation, il faisait l'unanimité grâce à sa grande culture générale. Huit années déjà après sa disparition, Boumaza qui a rejoint l'au-delà demeure toujours présent dans nos cœurs, car il forçait tout simplement le respect», ajoutera-t-il. Pour sa part, le plus jeune élément de la rédaction sportive Mohammed Benboua, même s'il n'a pas travaillé avec lui au sein de la rubrique sportive, garde un souvenir impérissable du personnage. «J'appréciai beaucoup sa compagnie au stade Ahmed Zabana, notamment lors des matchs du MCO à domicile. Voilà huit ans que Aami Habib a quitté ce bas monde, mais ses souvenirs restent vivaces. Aujourd'hui son éternel ami et frère de cœur Hadj Adjal Lahouari nous fait redécouvrir la personne à chaque occasion qui se présente, à travers des souvenirs qu'ils ont partagés depuis 50 ans. Aimé de tous, Aami Habib m'a personnellement marqué par ses écrits, sa simplicité, son esprit ouvert et son sens du dialogue. Aujourd'hui, j'ai tenu à lui dédier ces quelques lignes». Enfin, la conclusion revient à Hadj Mohamed Belaroui qui n'a pas manqué de mettre en exergue la personnalité attachante du défunt. «L'existence de notre collègue et ami, le défunt Boumaza Habib, se poursuit sans relâche dans nos souvenirs, depuis huit années. Mon frère Habib, tu restes le dernier parapet contre le néant absolu, c'est pourquoi il faut toujours te remémorer. On ne t'oubliera jamais, je pourrai aussi dire que tu ne sois vraiment mort que lorsque tes amis, ta famille, tes enfants et tes proches t'auront réellement oublié. Au sein de la rédaction, tes commentaires nous manquent énormément »