Dans le cadre de la lutte contre les phénomènes qui épuisent l'argent public, destiné à la Solidarité nationale, près de 500 personnes ont été radiées des listes des bénéficiaires des allocations attribuées par la direction de l'Action sociale, aux sans revenus et personnes âgées, en 2015. Ces bénéficiaires illégaux ont été repérés suite à l'assainissement des listes. L'allocation forfaitaire de solidarité (AFS) est attribuée, en effet, aux personnes de plus de 60 ans et sans ressources, aux personnes handicapées qui n'ont pas un handicap à 100%, aux personnes atteintes de maladies chroniques invalidantes et aux femmes veuves ou divorcées, ayant à charge des enfants en bas âge, sans revenus et très démunies socialement. Ces bénéficiaires radiés ne répondaient pas aux critères et/ou avaient bénéficié d'un emploi, entre temps. Auparavant, le ministère de la Solidarité a révélé la possibilité d'engager des poursuites judiciaires à l'encontre de ces personnes. Ajoutant qu'il y a eu, déjà, des cas de poursuites en justice. La tutelle a, également, donné «des instructions fermes» au directeur de l'Agence de développement social pour prendre les mesures nécessaires et préserver les fonds publics. Au niveau national 10.000 faux dossiers de bénéficiaires ont été débusqués, attestant, après différentes enquêtes, que ces derniers n'étaient pas, réellement, des personnes présentant des handicaps ou maladies invalidantes. Grâce à des études de profils sur les personnes indiquées, il s'est avéré qu'il y a eu confusion de noms alors que d'autres personnes ont, simplement, eu recours à des noms d'emprunt ou de ceux qui sont, déjà, décédés. Une opération, carrément, frauduleuse pour bénéficier de certaines indemnités sociales ou des avantages que conforte la loi, à cette catégorie de personnes. D'autres moyens de fraude sont utilisés par ces personnes comme l'utilisation de numéros de sécurité sociale de tierces personnes pour mettre en valeur leur situation, prétendument régulière, en les justifiant aux caisses sociales. En démasquant ces procédés, les organismes sociaux affiliés au ministère de la Solidarité ont transmis les « faux dossiers » à la tutelle en spécifiant que les bénéficiaires des indemnités devraient être bloqués et ne pourront plus les percevoir.