En cette période de grand froid et devant l'absence des systèmes de chauffage dans les établissements scolaires, des mouvements de contestations et de protestations ont été signalés dernièrement dans certaines régions de la wilaya pour dénoncer les conditions de scolarisation des élèves qui n'arrivent pas à supporter le froid des salles de cours particulièrement les élèves des écoles primaires. Le problème se pose encore avec acuité alors que l'Etat avait consacré et attribué des budgets colossaux au ministère de tutelle pour en finir avec ce désagrément relatif à la question de chauffage dans les établissements scolaires. Récemment, à titre d'exemple, les élèves du lycée Kassous Ahmed à Ammi Moussa ont refusé carrément d'étudier dans des classes où l'on gèle en dépit des orientations du wali qui avait ordonné la prise en charge de ce problème lors de sa dernière visite dans cette localité. Les élèves auraient souhaité qu'ils soient transféré au nouveau lycée pour en finir avec cet avatar. Le même son de cloche est enregistré du côté des lycéens de la commune d'Ouled Yaich qui souffrent des conséquences de l'absence de chauffage et des toits dégoulinant et de l'humidité. A Zemmoura, les écoliers de la nouvelle école primaire de Hai Kaddouri ont ouvertement prié le maire de procéder au raccordement de leur établissement au réseau du gaz de ville et à l'installation des appareils de chauffage car les conditions sont devenues pénibles. Et cela s'est répercuté négativement sur leur santé et sur celle de leurs enseignants. A Yellel, le collège Beghanem Adda, opérationnel depuis l'année scolaire 1988/1989, demeure dépourvu de chauffage malgré les nombreuses fiches techniques établies par les différents directeurs qui s'y sont succédé. Les élèves meurent de froid en cette période hivernale. Les pouvoirs publics sont interpellés afin d'apporter les solutions nécessaires pour mettre un terme aux difficultés et souffrances en relation avec le chauffage.