Les usagers de la RN 2 reliant Oran à Aïn El-Turck dénoncent vivement et s'insurgent contre le véritable goulot qui se forme à hauteur de l'ex-église de la municipalité de Mers El-Kébir depuis ces derniers jours. En effet, selon le constat établi par Le Quotidien d'Oran sur le terrain, une ambiance délétère prévaut depuis la reprise des travaux du projet de l'échangeur au niveau de cette zone, qui ont accusé un arrêt de plusieurs semaines, et qui s'identifie notamment à travers des altercations entre des automobilistes exaspérés au plus haut point par la lenteur de la circulation, déviée sur une route trop étroite à double sens. Embouteillages et manœuvres dangereuses opérées par certains chauffards vraisemblablement pressés en sus des tamponnages, sans gravité fort heureusement, constituent entre autres l'essentiel de cette ambiance qui s'est manifestée sur cette route, ironie du sort à deux mois de l'ouverture de la saison estivale, synonyme d'un rush considérable de vacanciers vers cette contrée côtière. Les week-ends, notamment les vendredi après-midi, des bouchons monstres se forment pour durer des heures parfois lorsque l'affluence est importante. Les usagers de ce tronçon routier n'ont pas cessé de dénoncer le calvaire enduré sur cette route. Ce qui devait être une balade sur le littoral ouest au cours des vacances scolaires de printemps pour la plupart des familles, s'est finalement transformé en un véritable cauchemar. Le mauvais état d'une grande partie de la chaussée, qui a constitué l'autre point noir, a attisé ce mécontentement et a contribué à l'installation d'un climat malsain sur cet axe routier à l'entrée de la municipalité de Mers El-Kébir. «Nous perdons beaucoup de temps sur cette route en raison du goulot qui se manifeste au niveau du projet de l'échangeur. Plus d'une fois je suis arrivé en retard à mon travail», s'est insurgé un quinquagénaire employé dans une société installée dans la banlieue d'Oran et demeurant dans la commune d'Aïn El-Turck. «J'emprunte depuis la route de la corniche supérieure mais le soir, en raison de l'absence d'éclairage public, je prends la RN 2 pour regagner mon domicile. Il n'est plus question d'emprunter encore une fois cette route tant que les travaux ne soient pas achevés», a-t-il encore ajouté. Des déclarations similaires ont été formulées par d'autres interlocuteurs qui ont signalé le cauchemar vécu à hauteur du chantier en question ainsi que l'éventail de contraintes et autres désagréments qui en découlent plus particulièrement pendant les heures de pointe.