Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, a assuré hier que les conditions de pèlerinage des Algériens cette année seront améliorées par rapport à celles de l'an dernier. Il a, à ce propos, précisé qu'ils auront droit à des chapiteaux aux normes européennes pour les accueillir en plus de la mise à leur disposition d'autres commodités à l'intérieur de ces mêmes chapiteaux. Animant un point de presse en marge d'une visite dans la wilaya de Tizi Ouzou pour donner le coup d'envoi des travaux d'un colloque religieux, Mohamed Aïssa a indiqué que même le prix de la location des lieux devant abriter les chapiteaux des Algériens a été revu à la baisse de moins de 13 millions d'euros par rapport à l'an dernier. Le ministre n'a pas manqué l'occasion de souligner que la réussite du Hadj est l'affaire de tous les partenaires qu'il a appelés à conjuguer leurs efforts afin que les Algériens accomplissent leur pèlerinage dans les meilleures conditions. Sur un autre registre, Mohamed Aïssa a soutenu que l'Algérie est la cible d'actes de déstabilisation au nom de la religion en évoquant les «tentatives» d'imposer un certain discours religieux autre que celui par lequel les Algériens sont connus. Dans le même sillage, il a précisé que pas moins de 4.500 mosquées à travers le pays ont été inspectées par les cadres de son département à l'effet de mettre fin aux agissements de ceux qui tentent de prêcher le discours extrémiste. Le ministre a cité en exemple l'islam ancestral pratiqué en Kabylie comme référent religieux du pays de par l'ouverture et la tolérance prônées. Par ailleurs, à l'ouverture des travaux du colloque intitulé, « la dimension spirituelle dans le patrimoine national amazigh », Mohamed Aïssa a mis l'accent sur l'importance de l'identité amazigh dans la préservation de la religion musulmane de tous les extrémismes tout en se félicitant de l'officialisation de tamazight comme langue nationale officielle.