Si l'on se base sur la multitude d'opérations de bitumage de routes et d'aménagements urbains qu'a connues, ces derniers mois, la commune de Béni-Mester, dans la daïra de Mansourah, l'on peut, d'ores et déjà, avancer, que cette contrée de 23.000 âmes, située à un jet de pierre, à l'ouest du chef-lieu de Tlemcen, renaît de ses cendres. En effet, si vous visitez la commune, vous remarquez les nombreuses transformations qu'ont subies le centre urbain de Béni-Mester et les petites agglomérations et bourgs, parsemés dans les collines de Zelboun et Ain Douz. Routes fraîchement bitumées, éclairage public renforcé, trottoirs et pavés neufs, réseaux d'assainissement et d'eau potable réhabilités, nouveaux équipements d'habitat, de logements, de santé, de sports et établissements scolaires, ont complètement modifié l'aspect initial des quartiers urbains et ruraux de cette localité, qui à peine quelques années, était livrée à elle-même. Ses habitants vivaient dans des quartiers défavorisés et médiocres. Aujourd'hui, le cadre de vie du citoyen va nettement mieux et il n'y a jamais eu autant de projets pour la commune, depuis l'indépendance (en 1962). Et ce n'est pas près de prendre fin. Rappelant les enjeux de cette mutation entreprise, ces derniers temps, à notre journal, le président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Béni-Mester, Otmani Aziz, a indiqué que : « c'est surtout grâce au rôle joué par le wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafid, qui nous a énormément aidés pour améliorer le cadre de vie du citoyen en dotant notre commune de nombreux projets, à mon avis prioritaires, qui ont transformé son territoire, sur tous les plans. Les travaux d'aménagement et de bitumage de routes ont concerné d'abord le centre-urbain de la ville de Béni-Mester, Zelboun, Ain Douz, ensuite Tizi-ghenit, El-Batan 1 et 2, Dar Benheddi, Ounadjela, Dar El-Djebel et Ouled Benziane ». Le président de l'APC de Béni-Mester a, en outre, précisé que : « près de 23,5 milliards de centimes ont été consacrés au bitumage des routes et 16 milliards de centimes au pavage et bordures de trottoirs. De plus, 40 milliards, ont été respectivement réservés à l'alimentation de toute la commune en eau de dessalement, 1,2 milliard à l'aménagement des écoles achevées et 8 milliards de centimes à l'assainissement et l'AEP pour toutes les agglomérations. Le projet de gaz de ville connaît, aujourd'hui, un taux d'avancement de 95 %. L'éclairage public a été achevé pour les localités de Béni-Mester, Zelboun et Tizi-Ghenit. L'assainissement de Haï Boudjemil est presque achevé. Les 100 logements sociaux sont achevés, et bientôt 100 autres seront lancés. Les travaux de la clinique de 60 lits et des urgences médico-chirurgicales sont en cours, ainsi qu'une crèche pour enfants. Près de 900 millions de centimes sont dégagés pour l'aménagement des stades de Béni-Mester et Zelboun. Des études sont en cours pour une école primaire, à Haï Boudjemil. Et dernièrement nous avons demandé la réhabilitation des routes menant de Ain-Douz à Ain Remla et de Tizi-Ghenit à Zelboun. Nous remercions tous ceux qui nous ont facilité la tâche. Mais, nous comptons poursuivre le développement de cette commune péri-urbaine qui vivait dans l'ombre du grand Tlemcen. Il n'y a pas si longtemps, les conditions de vie des habitants de la commune de Béni-Mester étaient très rudes. Ils souffraient de nombreux handicaps. La commune était complètement négligée, voire abandonnée par les autorités de la wilaya, pour devenir un territoire, peu à peu marginalisé, périphérique par rapport au grand Tlemcen et au grands centres urbains de Mansourah, Chetouane et Tlemcen pour lesquels est allé l'essentiel de la richesse économique et de l'effort d'équipement et de développement engagé par l'Etat ».