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Journée internationale d'éthique médicale: Une réflexion éthique sur le corps humain
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 06 - 2016

Peut-on parler d'éthique médicale et de droits du corps quand des milliers de patients traînent des séquelles d'une mauvaise qualité de soins ou sont victimes d'erreurs médicales parfois fatales dans nos hôpitaux et nos cliniques privées ? Un corps affaibli, ouvert, malade, vieillissant… a-t-il une identité ? La Journée internationale d'éthique médicale organisée hier à la faculté de médecine par le GRAS et le service de médecine légale de l'hôpital d'Oran et ayant pour thème «le corps, la personne et l'éthique» a regroupé médecins, sociologues, juristes, psychologues et théologiens qui ont essayé d'apporter des éléments de réponses à des interrogations d'actualité. Il s'agissait en fait d'une journée sur la bioéthique, une spécialité qui cherche à répondre le mieux possible aux questions soulevées par le progrès scientifique et technique, au regard des valeurs de notre société et à garantir le respect de la dignité humaine et la protection des plus vulnérables contre toute forme d'exploitation. La bioéthique s'intéresse aux activités médicales et de recherche qui utilisent des éléments du corps humain notamment la greffe d'organes et de tissus, l'assistance médicale à la procréation, le dépistage de maladies faisant appel aux gènes et les recherches ayant comme objet l'embryon et les cellules embryonnaires.
Le président de l'Observatoire citoyen afro-méditerranéen-éthique et droits de l'Homme (OCAMEDH) estime d'emblée que «les progrès scientifiques, surtout en biomédecine, ont soulevé des questions éthiques quant à l'abord du corps humain et de la personne humaine. Cela, selon les cultures, nécessiterait une ou des «ethno-éthiques»…». Le psychologue Fsian Hocine de l'université Oran 2 s'est interrogé, de son côté, sur la possibilité de prendre le corps comme objet d'étude, sans danger de le voir immédiatement occulté par les savoirs et les idéologies qui l'orientent.
Il faut avouer que les progrès de la biologie et des biotechnologies ont suscité des espoirs, mais également des craintes qui ont finalement poussé les législateurs à établir un cadre juridique pour protéger le corps et préserver la dignité de la personne humaine. L'intervention du SG de l'association internationale droit-éthique et sciences et président du comité éthique UNESCO a été axée sur l'existence d'une conception juridique du corps. Des lois dites de bioéthique ont été adoptées dès 1994 en France pour protéger la personne et dessiner les contours d'un statut pour le corps humain qui s'appuie sur deux principes qui se complètent : le corps humain est indispensable et indissociable de la personne.
«Les privilèges juridiques attachés à la condition humaine vont constituer des droits de la personne tels que le droit : à la vie, à l'intégrité corporelle, à la dignité, à l'individualité, à l'autonomie… ces droits fondamentaux sont incessibles, inaliénables et imprescriptibles», précisent les organisateurs.


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