Décédée en France (Le Havre), Khamsa Berrehil, universitaire, auteure littéraire et l'une des premières femmes cadres gestionnaires de la Sonatrach, a été enterrée au cimetière Aïn El-Beïda d'Oran, sa ville natale et aussi de ses parents. Une foule nombreuse lui a rendu hommage, l'accompagnant à sa dernière demeure, composée de ses amis, proches et ex-collègues du Complexe d'ammoniac et d'engrais azotés d'Arzew dont elle fut chef de département de l'Administration du personnel. Durant la décennie noire des années 90, Khamsa ira s'installer en France, au Havre, ville de son enfance lorsque ses parents y avaient émigré. Femme active, passionnée de la littérature, elle ouvrit une librairie et créa dans cette ville du Havre, un café littéraire 'Les Yeux d'Elsa' devenu réputé par ses rencontres dans la littérature. Des médias français se sont intéressés à cet apport culturel, lui consacrant des reportages, dont la chaîne 'France 3'' qui a réalisé un reportage sur le parcours de Berrehil Khamsa, lors de l'ouverture de son premier café littéraire dans le quartier St Vincent, au Havre. Apprenant sa mort, la presse du Havre ainsi que des chaînes TV françaises ont rendu hommage à Khamsa, soulignant que «nous avons appris avec tristesse la disparition de Khamsa Berrehil, créatrice du café littéraire Les Yeux d'Elsa, Bouquinerie depuis plus de douze ans, permettant les rencontres entre auteurs, artistes et passionnés. Son absence laissera un grand vide dans le milieu culturel de la ville du Havre, mais sa passion et son action auront rempli les cœurs et les esprits de centaines de Havrais». Même sentiment de tristesse à Oran, au sein d'une population qui vient encore de perdre un pilier culturel, après le décès de notre collègue Fodil Baba Ahmed.