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La réunion d'Alger (déjà) sabordée ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 08 - 2016


L'Organisation des pays producteurs de pétrole, l'OPEP, joue pratiquement sa crédibilité, sinon son pouvoir de stabilisation des forces du marché pétrolier, à la réunion (informelle) prévue fin septembre à Alger, en marge du 15ème forum international de l'énergie. Experts et courtiers digèrent actuellement les déclarations, parfois contradictoires, sur les intentions de certains pays membres de l'Organisation et, surtout, leur plan de bataille qu'ils comptent défendre à la réunion d'Alger. Les choses se sont considérablement compliquées et l'objectif d'un gel, sinon d'une réduction de la production OPEP durant cette rencontre, est rendu encore plus difficile par les déclarations de certains ministres du pétrole, à contresens des attentes du marché et des pays producteurs. Il y a d'abord cette déclaration ambiguë du ministre saoudien du pétrole qui a douché les marchés et certains pays Opep, dont l'économie est aux abois, qui voudraient bien un peu de répit dans cette lente chute des prix. Riyad est, comme qui dirait, devenu un vrai caméléon : après avoir déclaré au début du mois d'août que la réunion d'Alger est capable d'arriver à un accord sur le gel des prix, son ministre du pétrole refroidit les espoirs en estimant qu'il ne croit plus « qu'une intervention importante soit nécessaire. Je ne préconise certainement pas une baisse » de production, même s'il a souligné que « nous écouterons nos collègues ; ce qu'ils ont à proposer ». A moins d'un mois de cette tant attendue rencontre d'Alger, les premières salves du conflit politique entre Riyad et Téhéran sont tirées et le marché se recroqueville sur lui-même, prêt à repartir à la baisse. Car si Riyad lance à qui veut l'entendre qu'il ne fera rien pour favoriser un gel de la production, Téhéran, de son côté, fait monter les enchères en réclamant le recouvrement de sa production d'avant les sanctions internationales, c'est-à-dire les quelque 8 MB/J d'avant 2012. La porte d'une autre déconvenue, d'une autre guerre intra muros au sein de l'Opep est en train de faire fondre comme peau de chagrin les espoirs que les marchés fondent sur un accord, même aux forceps, pour au moins un gel de la production des pays producteurs à la réunion d'Alger. Les «déclamations» de l'Iran et de l'Arabie saoudite n'arrangent bien sûr pas la situation. Bien au contraire, ces tiraillements ne font que porter préjudice à l'Opep, si tant est qu'elle reste une organisation unie, avec des objectifs clairs à défendre. Les positions de certains pays membres, ajoutées aux anciennes et nouvelles rivalités politiques, ne sont pas pour jeter des ponts solides ouvrant la voie vers une sorte de ‘'gentelmen agreement'' qui consoliderait le poids de l'Organisation sur le marché pétrolier mondial. L'Iran a dit ‘'coopérer'' avec l'OPEP pour améliorer les prix du pétrole et la situation sur le marché. Riyad a dit le contraire, c'est-à-dire qu'il ne fera rien pour aider à un gel de la production et que, de toute façon, cela ne servira à rien. Il y a sur le marché une offre abondante que le ralentissement de l'économie mondiale ne peut éponger. Faut-il dès lors envisager, en septembre prochain à Alger, le début d'une autre guerre au sein de l'Opep, ou tout simplement son lent et inexorable éclatement ? « Si la réunion de septembre se conclut sans accord de gel de production, non seulement la crédibilité du cartel va prendre un coup, mais aussi les prix du pétrole se retrouveraient à la merci de lourdes pertes », prédisent les analystes de marché. A moins que certains pays ne veulent saborder la réunion d'Alger.

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