La «réunion d'évaluation» du «mouvement de protestation» contre le projet de nouveau code de travail, organisée samedi par les syndicats autonomes de la fonction publique, au siège du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), a conclu au «maintien de la mobilisation» et affirme que l'intersyndicale tranchera sur les «dates et les formes» des futures actions le 5 novembre prochain. Dans un communiqué publié hier, l'intersyndicale autonome (Santé, Education, Administration publique), affirme sa satisfaction que «le mouvement de protestation» engagé les deux précédentes semaines «a vu un large écho à travers le pays». Les syndicats dénoncent, dans cette déclaration, les «propos provocants», «parfois méprisants», émanant de «hauts fonctionnaires de l'Etat». Le communiqué met les «bases travailleuses de tous les secteurs», ainsi que «tous les syndicats spectateurs», devant «leurs responsabilités historiques» concernant les «dossiers de la retraite, du code de travail, et du pouvoir d'achat», objet de la protestation de l'intersyndicale. Concernant la suite à donner au mouvement de protestation, le communiqué confirme que le «principe de l'escalade» a été retenu lors de la réunion, mais que les dates et les formes de cette escalade «(grèves, rassemblements, marches)» devraient être précisées après la tenue des «conseils nationaux de certains syndicats». La «décision finale» sera prise lors de la prochaine réunion de la coalition syndicale «prévue le samedi 5 novembre 2016», ajoute le communiqué.