Les agents de la sûreté interne de l'activité LRP du pôle Aval sont montés, avant hier, au créneau pour réclamer leur permanisation. Quelque 400 travailleurs ont observé dimanche un sit-in devant la direction du siège Aval pour exprimer leur ras-le-bol et appeler les responsables à se pencher sérieusement sur leurs cas. Selon les protestataires, à l'exception de quelques revendications socioprofessionnelles qui ont été satisfaites non pas dans leur globalité, la titularisation du personnel et la reconstitution des salaires restent malheureusement toujours posées et sont à l'origine de ce mouvement de contestation, apprend-on auprès du représentant des travailleurs. En effet, le collectif avait décidé d'observer une grève le 4 décembre dernier. Pour apaiser le climat de tension, la direction générale de Sonatrach avait réuni l'ensemble des responsables et tous les cadres y compris les syndicats le 30 novembre dernier à Alger afin de débattre les problèmes posés, apprend-on. Le personnel réclame un contrat de travail déterminé CDI et l'application des articles 2 et 22 de la convention collective qui exigent les mêmes droits aux travailleurs permanents et temporaires. Des promesses ont été données pour satisfaire ces principaux points et un ultimatum d'une semaine a été accordé aux 600 agents de la sûreté interne. Depuis seules quelques revendications d'ordre plutôt social ont été satisfaites alors que les problèmes de fond à l'exemple de la permanisation et la reconstitution des salaires sont toujours posés. Dimanche et en réponse aux décideurs, 400 agents de sûreté interne LRP ont affiché leur courroux devant le siège de la direction Aval et ont réclamé une prise en charge réelle de leurs revendications. En lançant un appel pressant aux responsables de Sonatrach pour trouver des solutions aux problèmes qui perdurent, les protestataires ont souligné qu'ils cumulent plusieurs années d'expérience et ont été recrutés par Sonatrach depuis 1998. Avant-hier, un groupe parmi les protestataires a été désigné pour rencontrer les responsables de Aval. Les contestataires ont exigé la présence du syndicat pour obtenir un PV signé et confirmant les promesses données. Face à l'absence de l'organisation syndicale, les protestataires ont refusé de s'entretenir avec les responsables et annoncent pour leur part la création bientôt d'un syndicat autonome qui prendra en charge leurs doléances. Ainsi et en attendant que des solutions concrètes soient apportées et que les promesses données soient respectées, les contestataires n'hésitent pas à durcir le ton dans le cas où les revendications ne sont pas satisfaites.