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Selon le vice-président du CNES: L'informel menace la sécurité nationale
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 31 - 05 - 2017

Le vice-président du Conseil national économique et social (CNES), Mustapha Mekidèche, est formel: pour améliorer les capacités de financement de l'économie nationale, frappée de plein fouet par la baisse des prix de pétrole depuis 2014, il faut ‘'trancher'' la question de l'informel. Il a expliqué hier mardi à la radio nationale qu' «il faut revenir à la nécessité de mobiliser davantage l'épargne interne». «C'est un dossier qui n'est pas clos, car il n'est plus possible de continuer avec des pressions sur le budget de l'Etat, alors qu'on sait que nous avons des capacités qui dorment dans des bunkers, des containers d'argent qui n'est pas bancarisé». Pour le vice-président du CNES, «c'est une situation qu'il va falloir trancher avec l'ensemble de la classe politique. C'est un problème de sécurité nationale, on ne peut aller donc vers la convertibilité en termes de mouvement de capitaux». Selon M. Mekidèche, «il faut traiter cette question et la régler, (car) les banques financent des projets bancables, sur lesquels elles ont un retour». Pour lui, le danger d'une telle situation est le «retour à la planche à billets». «Et donc, si les pressions sont trop fortes sur les banques, elles vont se trouver dans une situation où le garant, la Banque d'Algérie, va utiliser la planche à billets et créer de l'inflation». «C'est là l'équation économique du pays», a-t-il dit. «Il faut revenir vers des projets bancables, selon lui, car on ne peut rester avec un système financier formel et informel». M. Mekidèche estime qu'«il faut prendre en charge cette question de l'informel».
Par ailleurs, sur les priorités du nouveau gouvernement, le vice-président du CNES estime que «nous allons entrer dans la 4ème année de crise économique», donc il faut mettre «en priorité la continuité dans le développement du capital humain et faire en sorte que les Algériens aient un minima en matière d'habitat, de santé et d'éducation». «On ne peut voir un pays émerger si les conditions minima ne sont pas établies, ce sont des pré-requis. C'est une politique mise en œuvre depuis plus de 10 ans qui marque des progrès dans le domaine du capital humain», souligne-t-il. Pour autant, le vice-président du CNES estime que «nous restons dans une situation de contrainte en matière de déficits, et donc il faut faire des arbitrages pour la loi de finances 2018 et s'inscrire dans une vision de long terme, qui est celle de produire chez nous l'essentiel de ce que nous consommons». Pour lui, il faut donc passer par la case de la rationalisation des «dépenses» et «éviter les gaspillages en matière de redistribution, cibler les ménages qui ont besoin d'être soutenus par le budget de l'Etat». Les importations doivent également être rationalisées pour «éviter les déficits». Même s'il ne s'agit pas de verrouiller le commerce extérieur, il estime cependant que le Premier ministre a ciblé ses priorités, dont le respect des accords et engagements internationaux, mais sans utiliser «des approches quantitatives. Il y a d'autres manières de limiter ces importations avec des normes et des standards pour limiter telle ou telle marchandises» ; «l'opinion publique est prête à consommer national».
Pour M. Mekidèche, il faut «rationaliser, jouer sur les prix, consommer utile, et donner un prix à ce qui est considéré comme gratuit, remettre à plat l'ensemble du système de soutien des prix. Il faut le mettre rapidement pour que les gains soient visibles. Car à long terme, «il y a les pré-requis comme le développement du capital humain (santé, éducation, logement), avec cette vision qu'il faut produire les biens et services par notre capacité et sortir des importations de ces produits».
Sur le climat des affaires en Algérie, M. Mekidèche déplore «qu'on n'avance pas vite. On n'avance pas suffisamment, le foncier reste posé». Il revient à ses premiers appels en estimant qu'il «faut débureaucratiser ce dossier qui traîne malgré la circulaire du chef du gouvernement. Il faut décentraliser ce dossier qui coince, il faut préparer la diversification économique», soutient-il.
Pour l'agriculture, «il faudrait booster la production agricole», et pour le tourisme, «il va falloir aller vers une politique claire pour ouvrir le pays au tourisme, avec la nécessité de la sécurité et la stabilité du pays pour rendre ce secteur attractif et mettre en place les infrastructures», souligne M. Mekidèche. Enfin, sur le développement des petites entreprises, il estime qu'il faut d'abord «soutenir les grandes entreprises de sorte qu'on fasse émerger des capitaines d'industrie et les soutenir. Et ce sont eux qui vont tirer les petites entreprises et en assurer la pérennité».


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