A quelques jours de la fête religieuse de l'Aïd El Adha, les gens ne parlent que de ce qui les attend sur les marchés réservés à la vente du mouton du sacrifice, de sa disponibilité et bien entendu du prix auquel il sera cédé. Les pères de famille s'y intéressent de plus en plus à mesure que la date fatidique en question approche et les discussions braquées sur ce sujet, ne manquant pas d'évoquer le scandale de l'année dernière, où beaucoup de citoyens ont dû jeter le mouton sacrifié, car présentant des bleus et d'où émanait des mauvaises odeurs. D'ailleurs, même les vétérinaires avaient conseillé de le jeter. En tout état de cause, pour cette année, 5 points ont été désignés par arrêté de wilaya pour sa vente directe aux citoyens et ce, pour éviter la spéculation et les intermédiaires et pour aussi et surtout présenter un mouton de bonne qualité sanitaire, selon le directeur des services agricoles, Y. Ghédiri. Ces points de vente sont tous des fermes pilotes, à savoir Laazouz Belgacem à Ouled Rahmoune, El Baaraouia et Kadri à El Khroub, Rahal Benboudani à Ibn Ziad et la Casab de Chaabet Errassas à Constantine. Et de poursuivre, qu' « il nous revient à la DSA d'assurer les contrôles et la surveillance sanitaires de ces lieux de regroupement du cheptel, alors que c'est l'ONAB qui a été désigné pour l'approvisionnement des éleveurs en aliments pour bétail, pendant que la fédération des éleveurs est chargée de l'approvisionnement de ces points en ovins ». « C'est autant dire, fera-t-il observer, que le mouton sera disponible avec la garantie de la qualité et aussi en nombre de têtes suffisant, tandis que les prix se situeront dans une fourchette allant de 25 000 jusqu'à 50 000 dinars, en fonction surtout du gabarit de l'animal ». Et d'estimer que bien évidemment pour les béliers avec cornes torsadées que préfèrent et recherchent certains citoyens, il y a lieu d'ajouter 20 000 dinars, voire un peu plus. Et comme l'opération a été lancée juste avant-hier, « nous aurons tout le temps pour y revenir avec les points de situations et évaluations nécessaires ». Il y a lieu d'insister d'ores et déjà, notera-t-il, auprès des pères de familles à la recherche du bon mouton à sacrifier, qu'ils gagneraient a en acquérir au niveau de ces sites arrêtés officiellement pour la vente directe, en évitant tous les autres points parce que interdits, d'une part, et pouvant comporter des risques pour leur santé, d'autre part.