Le président de la FAF, Kheiredine Zetchi, a annoncé qu'il y a «des solutions pour une séparation à l'amiable» avec le sélectionneur national Lucas Alcaraz, avouant que «les résultats de l'équipe nationale ne plaident pas en faveur du technicien espagnol». Rappelant qu'il a fait signer à Alcaraz un contrat-type de la FAF, similaire à ceux signés par les anciens sélectionneurs nationaux au temps du l'ex-président de la FAF, Zetchi a rassuré qu'il va «trouver des solutions avec Alcaraz pour une séparation à l'amiable au cas où le bureau fédéral décide de son départ». La sortie médiatique de Zetchi se veut une réponse aux pouvoirs publics et aux plus hautes autorités de l'Etat qui l'ont pressé de «se séparer avec Alcaraz le plus tôt possible». Zetchi a expliqué qu'il ne pouvait pas exiger des comptes d'Alcaraz dont l'objectif c'est de qualifier l'Algérie à la CAN-2019, s'entêtant à considérer que «bien avant le recrutement du technicien espagnol, l'équipe nationale était déjà éliminée de la course à la qualification au Mondial-2018». «Je ne suis pas responsable de l'élimination de l'équipe nationale du Mondial et j'ai hérité d'une situation difficile», a-t-il tenté de se défendre. Cependant, Zetchi a reconnu que «le choix d'Alcaraz n'a pas été à la hauteur des attentes». De ce fait, il a rappelé que le technicien espagnol est en sursis jusqu'au mois de novembre prochain, soit après le match Algérie-Nigeria (Coupe du monde). Zetchi a également affirmé qu'il ne s'immisce pas dans le choix des joueurs et que c'est le staff technique qui arrête la liste des sélectionnés. Toutefois cela n'a pas empêché Zetchi d'appeler les joueurs écartés et de les informer de cette décision ! Interrogé sur les informations faisant état de sa démission ce mercredi à l'occasion de la réunion du bureau fédéral, il a tenu à préciser que «c'est une réunion ordinaire» et qu'il «ne compte pas démissionner». Plus loin, il a avoué que «l'idée de démissionner lui a déjà effleuré l'esprit en raison des problèmes qui s'accumulent à la FAF». Zetchi a également évoqué la DTN, considérant que l'échec de la désignation de Fodil Tikanouine est «un choix». Il a annoncé la désignation prochaine d'un responsable à la tête de cette direction qui aura des adjoints, à savoir un directeur technique des équipes nationales et un autre qui s'occupera de la formation et du développement. Il a fait savoir qu'il n'a pas trouvé «la personne qui répond au profil recherché». Le président de la FAF, qui considère aussi que le problème du football algérien ne se limitait par à l'équipe nationale et à la sélection des joueurs, a annoncé l'organisation d'un symposium sur le football algérien en décembre prochain. Ce sera une sorte d'assises du football algérien. Or, le diagnostic est clair à ce sujet : les clubs doivent se remettre au travail et s'atteler à la formation.