Les riverains du quartier Commandant Ferradj', communément appelé douar Maroc', dans la municipalité d'Aïn El Turck, ont pris attache avec Le Quotidien d'Oran' pour exprimer leur vif désappointement contre la flagrante irrégularité des rotations des camions chargés de la collecte des ordures ménagères. Une visite des lieux effectuée, jeudi, en début de soirée, a permis de constater de visu la situation de déliquescence, prévalant dans ce quartier, qui s'identifie à travers des tas d'ordures et autres détritus, entassés pèle-mêle sur les trottoirs et les coins des rues dépourvues d'éclairage public. Dans l'obscurité ambiante régnant dans ce quartier, chiens et chats effarouchés par l'impressionnante morphologie des rats, se disputent rageusement la pitance autour des amas d'ordures dégageant une odeur pestilentielle, qui ferait fuir une portée de putois ! L'odeur nauséabonde et le sordide état des lieux enfantés par l'entassement des ordures dans ce plus vieux quartier d'Aïn El Turck, agresse l'odorat et la vue du plus imperturbable. «Cela fait une semaine, aujourd'hui, (ndlr jeudi) que le camion de ramassage des ordures n'est pas passé dans notre lieu de résidence, c'est inadmissible! Et comme le ridicule ne tue point, nous sommes en plus confrontés à une récurrente perturbation dans l'alimentation en eau potable. Au lieu de nous parler d'élection, il vaudrait beaucoup mieux entreprendre des opérations à même d'améliorer notre cadre de vie » se sont indignés des riverains abordés par Le Quotidien d'Oran'. Nos interlocuteurs ont affirmé avoir saisi, à travers des requêtes, les responsables concernés pour tenter d'attirer leur attention sur la dégradation manifeste de leur cadre de vie et celui de l'environnement, dans cette zone tampon de la municipalité d'Aïn El Turck. « A priori personne ne se soucie de notre déplorable situation. Nos élus sont beaucoup plus occupés à une campagne précoce électorale pour tenter de convaincre des incrédules à leur donner leur voix ». Toujours est-il que devant cette situation indésirable, qui tend à perdurer, les riverains du quartier en question, ont confié au Quotidien d' Oran' : « qu'après avoir usé de tous les recours que nous confère la loi de la République, nous nous réservons le droit de saisir le wali d'Oran ».