Un forum d'échange de bonnes pratiques et d'apprentissage mutuel entre les organisations de la société civile (OSC) a été organisé hier dans le cadre du projet NASIJE mis en place par Handicap International en partenariat avec l'ANGEM et l'association APROSCH Chougrani. Selon les organisateurs, cette rencontre de deux jours «vise à inviter les organisations de la société civile locales œuvrant pour l'insertion professionnelle des jeunes exclus à collaborer entre elles ainsi qu'avec différents acteurs de l'insertion professionnelle, à savoir les dispositifs d'insertion ainsi que les entreprises privées ou publiques». Des ateliers sur l'insertion des jeunes exclus, l'état d'avancement des projets, l'identification des méthodes de mobilisation des publics bénéficiaires, l'identification des bonnes pratiques associatives dans la mobilisation des jeunes bénéficiaires et travaux de réflexion individuelle (par association) sur l'intégration des bonnes pratiques identifiées, sont au programme. En plus d'un échange de pratiques et une capitalisation mis en place entre ces acteurs en matière d'accompagnement à l'insertion socioprofessionnelle des jeunes exclus, les représentants des OSC locales, les dispositifs et agences d'aide à l'insertion et les entreprises privées ou publiques seront sensibilisées aux obstacles que rencontrent les jeunes en situation d'exclusion et pourront échanger leurs approches pour accueillir et accompagner ce public vulnérable. NASIJE entre dans le cadre du programme d'appui jeunesse-emploi (PAJE), co-financé par l'Algérie et l'Union européenne... Chapeauté par «Handicap international» et l'association Chougrani, le projet a pour but d'appuyer les initiatives locales d'insertion sociale et professionnelle en direction des jeunes les plus exclus. Dans ce cadre, Oran a bénéficié d'une enveloppe de 240.000 euros. Le projet cible 1 200 jeunes (4 wilayas) en situation d'exclusion sociale et sans emploi incluant les jeunes hommes et femmes en situation de handicap ; les jeunes femmes isolées et démunies ; les jeunes en abandon scolaire et exposés à la précarité, l'usage de drogues, ou ayant eu des démêlés avec la justice ; les jeunes vivant avec le VIH ou autres maladies chroniques invalidantes ; les jeunes nomades désocialisés (wilaya de Béchar) rappelle-t-on.