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Transplantation rénale: La nouvelle loi sanitaire réglera-t-elle le problème ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 11 - 2017

  Des milliers de personnes en Algérie souffrant d'insuffisance rénale attendent une «greffe providentielle» pour mettre un terme à leur clavaire qui dure des années et des années.
Ils seraient plus de 10 000 malades à être inscrits sur la liste d'attente pour une éventuelle transplantation rénale. En fait le problème de la transplantation, lié directement au don d'organes, est entouré «d'ambiguïtés» en Algérie.
En sus des problèmes liés à la mentalité, à la religion et aux risques de voir émerger un commerce illégal d'organes comme c'est le cas dans certains pays, la législation en Algérie reste extrêmement permissive et parfois floue, ce qui fait craindre à de nombreux praticiens de la santé ce dossier, alors qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort. Depuis 1986, date de l'introduction de la technique en Algérie, seulement 2.000 patients ont bénéficié d'une transplantation rénale. On est donc loin du compte sachant que les demandes de malades sont en constante augmentation.
La nouvelle loi sanitaire actuellement en débat à l'APN réglera-t-elle le problème ?
Le nouveau ministre de la Santé, Mokhtar Hassebellaoui, semble en tous les cas y croire fermement.
En effet, s'exprimant dans la soirée de samedi dernier au centre international des conférences (CIC), Alger, à l'occasion du 24ème congrès national de Néphrologie, le ministre a affirmé que le projet de nouvelle loi sanitaire qui déterminera la mise en œuvre concrète du processus de réforme hospitalière et offrira particulièrement à la greffe un cadre législatif adéquat.
«La nouvelle loi sanitaire a pour principale vocation l'adaptation de l'organisation du système national de santé à l'évolution de nos besoins en santé tant au plan de la prévention qu'à celui de la prise en charge des soins hautement spécialisés, sans oublier, bien sûr, la mise en place de mécanismes novateurs en matière de modes de financement et d'évaluation de l'activité», a fait savoir le ministre qui souligne que l'objectif à terme est de basculer résolument dans une gestion moderne, seule garante d'une «dynamique pérenne de performance et de solidarité agissante».
Mokhtar Hassebellaoui a en outre reconnu sans ambages que la réglementation en Algérie n'est pas clair pour ce qui est de la transplantation rénale.
«Si dans les sociétés développées le corpus législatif et réglementaire est riche en textes clarifiant les termes du débat et précisant les limites à ne pas dépasser, il n'en est pas de même chez nous», a-t-il indiqué devant de nombreux professeurs et praticiens algériens et étrangers venus prendre part au congrès organisé par la société algérienne de néphrologie, dialyse et transplanatation (SANDT).
Hormis le texte portant création du Conseil national de l'éthique en sciences de la santé qui a vu le jour au milieu des années 1990, ajoute le ministre, il faudra attendre la promulgation de la nouvelle loi sanitaire pour disposer d'un cadre législatif spécifique prenant en charge les problématiques fondamentales comme la greffe à partir d'un donneur en état de mort encéphalique.
«Nous ne pouvions pas attendre la nouvelle loi pour relancer la greffe. La mise en place effective de l'Agence nationale de greffe d'organes et de tissus permet d'ores et déjà de préparer les différentes équipes à travailler dans un cadre organisé autour de projets consensuels et à réunir les conditions d'une dynamisation de la greffe», a tenu à rappeler M Hassebellaoui qui note qu'à ce titre, le lancement du Registre des insuffisants rénaux chroniques dialysés va permettre de mieux gérer les besoins en greffe rénale, y compris la greffe rénale pédiatrique qui doit être développée.
Pour ce qui concerne du prélèvement des organes et tissus à des fins thérapeutiques, le ministre de la santé soutient que tout le monde doit veiller à ce que le prélèvement et la transplantation des tissus et organes se fassent dans le strict respect de l'éthique et de l'intégrité du corps humain à l'effet non seulement de combattre toute forme de trafic d'organes mais aussi de mettre en place des réseaux solidaires qui permettent de prendre en charge la demande en organes dans tout le pays sur des «bases éthiques normatives».


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