Des milliers d'enseignants affiliés au CNAPESTE de Tizi Ouzou ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya pour réclamer la satisfaction de leurs revendications en relation directe avec l'affaire de l'agression d'une enseignante dans les locaux de la direction locale de l'Education en octobre dernier. En effet, ils étaient nombreux à exiger, de nouveau, des sanctions à l'encontre des auteurs de cette agression et le départ de deux responsables au sein de la même direction, pour leur implication dans cette affaire ainsi que pour leurs « abus et dépassements ». Les protestataires ont, une nouvelle fois, affiché leur détermination à ne pas baisser les bras, malgré toutes les « intimidations et les pressions » de la part de certaines parties sur la victime de cette agression. La commission d'enquête, installée par l'Académie, pour faire la lumière sur cette affaire est décriée par les protestataires qui comptent maintenir leur mobilisation en poursuivant la grève illimitée, depuis le 20 novembre dernier, après épuisement de « toutes les voies de recours ». Aux parents d'élèves qui dénoncent « la prise d'otage de leurs enfants » par ce bras de fer, les adhérents du CNAPESTE ripostent par la sourde oreille des autorités affichée à l'adresse de leurs revendications. Pour les protestataires, il s'agit d'une grave atteinte à la dignité et l'intégrité de l'une de leurs collègues et qu'ils ne se tairont pas jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Pour rappel, les circonstances de ce conflit remontent à cette affaire d'agression dont a été victime une enseignante aux services de la direction de l'Education, le 18 octobre dernier, alors qu'elle était reçue pour une affaire administrative. La victime avait accusé une policière d'agression à son encontre. Depuis le conflit a pris une autre tournure, en dépit du démenti de la sûreté de wilaya. Toutes les tentatives d'amener les deux parties en conflit à un règlement à l'amiable n'ont rien donné.