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Tlemcen: Le monoxyde de carbone, un tueur silencieux
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 12 - 2017

L'Association d'anesthésie et de réanimation de Tlemcen a organisé, jeudi dernier, une journée d'information et de sensibilisation sur les risques d'intoxication au monoxyde de carbone sous le thème «Le monoxyde de carbone, un tueur silencieux», au siège du complexe «Mère et enfants» de Tlemcen. Selon le président de cette association, le Dr. Noureddine Bettahar, l'idée, c'est d'aller au contact du public pour sensibiliser sur les intoxications au monoxyde de carbone qui sont liées à l'utilisation des appareils de chauffage lors des périodes de froid, où le nombre de victimes augmente. «La période hivernale peut avoir des répercussions sur la santé des citoyens, notamment en ce qui concerne les intoxications au monoxyde de carbone liées au froid. Leurs effets sont insidieux et peuvent passer inaperçus. Il faut donc redoubler de vigilance en développant l'information à la population sur les risques liés au CO. Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore. L'intoxication met en cause un appareil de chauffage au gaz défectueux, l'obstruction d'un conduit de cheminée, l'émission de gaz d'échappement d'un véhicule en milieu confiné et de fumées lors d'un incendie.
Le CO inhalé se dissout dans le plasma, pénètre dans le globule rouge, se lie de façon réversible à l'hémoglobine avec une affinité 250 fois supérieure à celle de l'oxygène, formant ainsi la carboxyhémoglobine induisant un appauvrissement du sang en oxygène combiné. Il est responsable d'une hypoxie périphérique hypoxémique. Lorsque cet accident intervient pendant la grossesse, le fœtus est particulièrement exposé au risque d'hypoxie en raison de la forte affinité de son hémoglobine pour le CO qui traverse aisément le placenta», a expliqué M. Bettahar, qui a, en outre, précisé que les signes d'une intoxication au CO sont peu spécifiques. «Si on ne pense pas au CO, il est facile de passer au diagnostic. Ce sont les circonstances d'apparition des symptômes qui doivent alerter l'entourage. Un membre de la famille présente un malade dans une salle de bain équipée d'un chauffe-eau au gaz, plusieurs personnes se plaignent de maux de tête, vertiges et nausées à la maison, et ces symptômes se présentent toujours dans le même espace et disparaissent lorsqu'on quitte cet endroit.
Il existe deux types d'intoxication : l'intoxication aigue en cas d'exposition à une concentration très importante de CO, il peut y avoir d'emblée un arrêt respiratoire. En cas d'exposition plus faible, la victime présente d'abord des signes de malaise avec nausées, vertiges et maux de tête. A ce stade, on peut confondre les symptômes avec une intoxication alimentaire ou un début de grippe.
La personne présente ensuite une grande faiblesse, des difficultés à se déplacer, parfois un peu de confusion. Elle peut perdre connaissance et si les secours n'interviennent pas à temps, la victime va sombrer dans le coma. Et L'intoxication chronique qui est souvent difficile à diagnostiquer, surtout si elle est très prolongée. Elle se manifeste par des maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements et une fatigue persistante», a-t-il ajouté. S'agissant du traitement de l'intoxication au monoxyde de carbone, M. Bettahar a souligné que ce traitement fait appel à l'oxygénothérapie qui doit être mise en place dans les meilleurs délais et avec certaines spécificités. L'on saura également, lors de cet évènement, que la Protection civile de Tlemcen s'est dotée récemment d'un caisson hyperbare, un équipement important destiné au traitement des pathologies en relation avec les défaillances respiratoires. Le caisson hyperbare ou caisson de décompression, appelé aussi chambre hyperbare, est une installation médico-technique étanche au sein de laquelle un ou plusieurs patients peuvent être exposés à une pression supérieure à la pression atmosphérique, ce qui permet principalement d'accroître l'oxygénation des tissus. Par ailleurs, des démonstrations sur les gestes et comportements qui sauvent ont été présentées au public et stagiaires de l'école de formation paramédicale et ce, en présence du directeur du complexe «Mère et enfants», Benamara Mohamed, du chef de service de la chirurgie A, le Pr. Abi-Ayad Chakib, du chirurgien Abdelhafid Bedjaoui (chirurgie A) et du directeur de la radio de Tlemcen, Aïssa Benhachem. De larges explications ont été présentées au public sur les matériels de réanimation, oxygénothérapie, électrochoc et le caisson hyperbare.


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