Une importante quantité estimée à quelque 200 tonnes de déchets hospitaliers, entassée au niveau du lieudit la «Jumenterie», relevant du Centre hospitalier universitaire d'Oran, sera enlevée la semaine prochaine, a-t-on appris hier du chargé de la communication de cette structure. Une entreprise nationale spécialisée dans ce domaine a été sélectionnée suite un avis d'appel d'offres, pour prendre en charge cette opération qui est la deuxième du genre. En décembre dernier, une quantité de 40 tonnes de déchets hospitaliers, qui s'accumulaient depuis une dizaine d'années au niveau de la «Jumenterie », a été enlevée. Cette initiative a été saluée par les malades et le personnel de l'hôpital, surtout que des tonnes de déchets hospitaliers, résultant des activités de soins du CHUO, placés dans des sacs plastiques, s'accumulaient au niveau de ce site avec tous les risques qu'ils représentent. Notre source ajoute que cette entreprise est dotée d'un banaliseur. Ce dernier permet un traitement des déchets avec une réduction du volume et une diminution de la masse. Les banaliseurs sont dotés de systèmes intégrés (groupe vapeur, compresseur d'air, adoucisseur d'eau, évacuation des broyats), ce qui assure une sérialisation (les déchets sont brassés durant tout le cycle de traitement). Selon la même source, la deuxième opération qui sera lancée dans quelques jours va permettre l'assainissement total de cet endroit. Notre interlocuteur a ajouté que ce marché décroché par une entreprise de l'Est du pays comprend un deuxième article prévoyant le traitement quotidien des déchets générés par l'hôpital (450 kg en moyenne par jour) afin de ne pas revivre le même scénario. La cumulation de déchets du CHUO est justifiée par l'arrêt du banaliseur (appareil pour l'incinération des déchets de soins) de l'établissement, soulignant l'inexistence à Oran d'entreprise spécialisée dans ce créneau. S'agissant des conditions de stockage, le même responsable a estimé qu'il n'y a pas de risques de contamination, soulignant que les déchets sont déposés dans un endroit clôturé et éloigné des services de l'hôpital. «L'entreprise choisie prendra en charge le stock des déchets de soins cumulés au niveau de la «Jumenterie» au fur et à mesure. Elle se chargera également des déchets générés quotidiennement par les différents services», a-t-il précisé, assurant que le problème sera réglé de manière définitive.