Les demandeurs de logements sociaux, ayant déposé des recours, et des «oubliés» du relogement de plusieurs cités comprenant des habitats précaires, ayant fait de même, se sont rassemblés, hier, devant le cabinet du wali et devant la daïra, pour réclamer de figurer, sur la prochaine liste des bénéficiaires. Les demandeurs de logements sociaux se disent déçus de n'avoir pas été portés sur la dernière liste, affichée au début du mois de mai en cours. «Nous avons tous les papiers pour que nos noms figurent, en priorité. Malheureusement, des demandes récentes ont été acceptées alors que nos dossiers déposés, bien avant, soit en 1994, 1996 et 1997, ont été totalement omis. Pourtant, font-ils savoir, la liste affichée devait concerner les seules demandes effectuées entre 1990 et 2004, comme annoncé, par le wali en personne. Toutefois, diront-ils, ce qui nous dérange le plus c'est que malgré le dépôt d'un recours, juste après le dernier affichage du quota des 2500 logements, voilà qu'on nous exige encore de revenir munis de la décision de pré-affectation, du récépissé du dépôt de dossier et de la photocopie de la carte d'identité. C'est du n'importe quoi, parce qu'on nous l'a demandé plusieurs fois auparavant, en plus du fait que nous avons fourni ces documents dans le dossier de recours», lancera l'un d'eux. Pour leur part, la trentaine de familles non concernées par les opérations de relogement ayant touché les habitants des cités d'habitats précaires de Fedj Errih, Djenane ezzitoune, Alexandra, Sotraco, notamment, ont exprimé, également, leur mécontentement. «On nous a, d'abord, signifié que le dossier de nos cités est clos, mais on reconnaît, d'un autre côté, notre droit au relogement, nous attribuant, dans ce sens, des décisions de pré-affectation, dans le cadre du logement social. Mais nous ne voyons rien venir jusqu'à présent. A chaque fois on nous promet que nous serions sur la prochaine liste, sans que cela soit vrai». Personne n'a été reçu à la daïra, à cause de l'absence de son 1er responsable, selon les concernés, alors qu'au cabinet du wali, les mécontents de relogement ont eu une brève entrevue avec l'un de ses responsables. Celui-ci a déclaré, au représentant du logement social, que leur problème sera réglé ces jours-ci, pendant que ceux des habitations précaires se sont vu dire que leur dossier a été transmis au chef de la daïra pour un règlement, tout aussi rapide.