Dans le cadre de la lutte contre la prolifération des bidonvilles, une vaste opération de démolition d'habitations illicites a été effectuée, la semaine dernière à Douar tiartia' à El Hassi. Ainsi plus de 35 constructions illicites dont des constructions et extensions ont été démolies. L'opération fait suite à un contrôle effectué par les services du Secteur urbain de Bouâmama. En effet, certains individus profitent des week-ends pour construire de nouveaux taudis, dans l'espoir de bénéficier d'un logement, dans le cadre des opérations de relogement, lancées par les pouvoirs publics pour programme de lutte contre l'habitat précaire. Certains se sont même investis dans l'achat et la vente des parcelles de terrain dans ces forêts. C'est le cas des construction, qui étaient prêtes à la vente. Toutefois moins d'une année après l'opération de démolition des constructions illicites érigées à Coca', dans le quartier d'El Hassi, des dizaines de familles sont revenues s'installer de nouveau sur ce même terrain forestier en y installant de nouvelles baraques. Elles ont, d'ailleurs, utilisé pour cela, toutes les tôles, parpaings, vieux madriers, cartons et autres matériaux' trouvés sur le terrain après l'opération de démolition effectuée, ces derniers mois. Ici personne n'ignore les dessous de ce « trafic », à ciel ouvert, organisé depuis des années, autour de la vente et la revente des baraques implantées, illicitement, sur le domaine public. Le wali d'Oran avait insisté, à plusieurs reprises, sur plus de rigueur dans l'application des lois contre toute forme d'agression sur les terres agricoles et autre domaine public . Les nombreuses sorties du wali d'Oran, depuis son installation à la tête de la wilaya, lui ont permis d'avoir un large aperçu sur la prolifération des constructions illicites sur les terres agricoles et le domaine forestier. La dynamique que connaît le secteur de l'habitat et la consistance des programmes confortent les autorités locales, dans la volonté d'éradiquer totalement, les constructions précaires. Suite aux dernières opérations de relogement, le nombre d'habitations illicites a explosé. Pour plusieurs citoyens, demeurer dans des bidonvilles est synonyme d'une attribution imminente d'un logement ou du moins une pré-affectation.