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IL ETAIT UNE «FOI»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 10 - 2018


Livres
Aspects de la repentance. Essai sous la direction de Ismaël-Sélim Khaznadar (Préface de Hélé Béji). Editions Barzakh, Alger 2012, 700 dinars, 190 pages.
Repentance ? Voilà un terme, selon Michèle Bompard-Porte qui fleure son christianisme à plein nez.Il n'est pas d'usage courant en dehors du contexte religieux où l'on se «repent» de ses péchés, dans le système de la confession, du point de vue individuel, et dans bien des occasions collectives, lors de toutes sortes de messes.
N'empêche... c'est devenu un terme en vogue, à la mode, à travers le temps et l'espace tant les dérives sanglantes ont parsemé le monde et l'humanité. Et, il n'a pas tardé à nous envahir à la fin des années 90, années de fer et de feu alimentées par le terrorisme islamiste, nous entraînant dans une «guerre civile» ne disant pas son nom.
Cependant, le concept en lui-même se devait d'être mieux cerné et il n'y avait pas meilleurs analystes que des intellectuels pour explorer ses différentes facettes et, surtout, ne pas laisser les politiciens s'en saisir et l'utiliser à tort et à travers, bien souvent pour s'excuser de leurs fautes (toujours des crimes) et, par ailleurs, laisser les criminels l'exploiter en réclamant des compensations matérielles ou financières et, ainsi, s'en tirer à «bon compte» : Michelle Bompard-Porte décortique le concept en rappelant que le terme «repentance» est un terme de propagande... papale (avec un sens nouveau en 1994 avec une lettre de Jean Paul II reconnaissant publiquement les fautes multiples- de l'Eglise à travers son histoire). Elle nous livre, aussi, une analyse «freudienne» des «meurtres de masse» en Occident.
Pour Françoise Dastur, «repentance» est un mot vieilli et littéraire, désignant une certaine attitude permanente à l'égard du passé, lequel ne parvient pas à «passer» mais reste, au contraire, une blessure inguérissable, hypothéquant par avance tout l'avenir... car, à défaut de la culpabilité, reste toujours la responsabilité. Salima Ghezali se penche sur l'état du coupable d'hier qui, étalant son repentir, se retire de la scène du désastre... «lavé de tout péché et de nouveau innocent».
Ismaël Sélim Khaznadar analyse les deux crimes majeurs imputables au colonialisme... Avoir sorti des hommes de leur humanité, avec pour conséquence qu'ils naissent, à l'indépendance, contrefaits et les avoir privés de la continuité de leur histoire. Elucider ou se retirer, interroge-t-il.
Pour Olivier Le Cour Grandmaison, il y a des usages mais aussi des mésusages de la repentance. Il prend pour exemple des débats, en France, où de l'extrême droite à certains professeurs d'université en passant par certains titres de presse, la dénonciation de la repentance (concernant les crimes commis par la colonisation en Algérie et ailleurs) est «devenue l'urgence du moment» avec une mise en exergue (exagérée) de nouveaux dangers comme «la guerre des mémoires», le «communautarisme». Pour lui, une polémique qui prospère dans une hyper-inflation langagière, des prédictions catastrophiques, un délire interprétatif sans fondement, «travaillant à l'exclusion des positions contraires pour imposer de façon autoritaire un point de vue particulier présenté comme seul légitime».
Pour Seloua Luste Boulbina, si la décolonisation rencontre encore, en France, de nombreuses et sérieuses difficultés... c'est parce que «la tradition de «réconciliation nationale» inaugurée dans l'immédiat après-guerre, au lendemain de la Libération, n'y est pas étrangère puisqu'elle a consisté à établir le silence comme règle de base et le recyclage des personnels en activité sous l'occupation»...
François Maspéro, pour sa part, démonte le discours colonial, particulièrement celui français (dont un de ses présidents est allé à Dakar même, au sein de l'Université Cheikh Anta Diop, expliquer que «l'Afrique n'a jamais eu d'Histoire»). Pour lui, le repentir n'est qu'un «alibi». Le plus important n'est pas d'exprimer ou de recevoir le témoignage d'une repentance. Le plus important est «de connaître et faire connaître avec précision et lucidité ce qui a pu être fait et ne devra plus jamais être fait».
Quant à Hassan Remaoun, il recentre le débat autour du passé colonial de la France en Algérie... se penchant sur le regard porté en France (avec l'«oubli» cultivé et toutes ses «lois mémorielles» et le débat redondant autour de la «repentance») et en Algérie (avec un «surplus de mémoire»... toujours sélective)...et analysant la fonction historienne.
Enfin, Emmanuel Terray revient sur les «exigences de repentance et le devoir de vérité», son argumentation aboutissant sur le «devoir de mémoire», car «l'exhumation de la vérité est bénéfique, y compris et, peut-être, surtout pour la collectivité à laquelle ont appartenu les criminels» et, surtout, le «devoir d'histoire»... seule façon d'empêcher le retour du passé.
Les Auteurs : Hélé Béji (Universitaire-Tunis, fonctionnaire internationale Unesco), Ismael-Sélim Khaznadar (Universitaire, Constantine, Mathématicien), Michèle Bompard-Porte (Psychanalyste et professeur des Universités), Françoise Dastur (Philosophe, historienne et traductrice), Salima Ghezali (journaliste, ancienne directrice de l'hebdomadaire «La Nation»), Olivier Le Cour Grandmaison (Enseignant de sciences politiques et de philospophie politique, France), Seloua Luste Boulbina (Directrice de programme au Collège international de philosophie, chercheuse associée, France), François Maspéro (Libraire, Editeur, Traducteur), Hassan Remanoun (Sociologue, Professeur Université d'Oran, Chercheur au Crasc), Emmanuel Terray (Philosophe et anthropologue politique).
Extraits : «Les forfaits humains ne s'éteignent pas avec leurs auteurs ou leurs victimes, ils sont conservés quelque part, par un officier invisible anonyme, un comptable scrupuleux qui marche sur la terre avec un parchemin indélibile qu'il déroule depuis le fond des temps. Il note tout, il voit tout, il additionne tout, et il remet à chaque génération la lourde caisse des dettes de ses prédécesseurs. Avec lui, l'humanité reste toujours redevable à elle-même, elle ne peut plus passer ses erreurs par pertes et profits» ( Hélé Béji, préface, p 12), «Les tactiques pour prendre le pouvoir dans un groupe puis le garder reposent le plus souvent sur des manipulations surmoïques. Terroriser et manifester sa puissance par tout moyen ; prendre ainsi la place du sur-Je ; continuer de se faire passer pour tout-puissant et amener les membres du groupe à une régression de plus en plus profonde : susciter l'admiration, qui entretient la bêtise (clivage) et la soumission, et les accroît ; promettre en outre la sécurité. Voilà un schéma bien connu dans notre histoire» (Michèle Bompard-Porte, p 37), «Le régime capitaliste de l'Europe occidentale est le «champion toutes catégories», quant à la généralisation des violences, des meurtres de masse et de la soumission des populations à très grande échelle par la terreur, comme il est le champion quant au délire de toute-puissance, à l'imbécilité corrélative et à la thésaurisation de la richesse par quelques uns» (Michèle Bompard-Porte, p 45),
Avis : Un livre de très haut niveau intellectuel mais un peu fourre-tout....quelque peu philosophique, mis à part les réflexions de Maspéro, de Le Cour Grandmaison et de Remaoun. La «Question algérienne» actuelle, c'est-à-dire la suite donnée à la décennie rouge a été, me semble-t-il, globalement évitée. Toujours la guerre d'Algérie ! Le traumatisme du siècle ?
Citations : «La repentance est une procédure de substitution à un véritable procès» ( Hélé Béji,préface, p 15), «Tant qu'il y aura une acception positive au terme «empire colonial», qu'aucune construction ultérieure n'en vienne clairement signifier le dépassement, nous resterons enfermés dans le monde de la blessure» (Salima Ghozali, p 80), «Une injustice ainsi jaugée à l'aune d'une simple évaluation financière finit par devenir éthiquement inintelligible» ( Ismaël-Sélim Khaznadar, p 95), «Aucune substitution n'est possible. La repentance ne peut annuler aucune dette» (p 101), «La fausse monnaie chasse la bonne. Et les politiques sont généralement mais plus ou moins des faux monnayeurs» ( Seloua Luste Boulbina, p 136), «Faire de l'histoire :c'est une question de puissance, une affaire de puissance politique - dans les fonds attribués et la formation donnée aux historiens et de rapport de force politique-entre historiographies rivales et non entre mémoires concurrentes» (Seloua Luste Boulbina, p 138),» L'Histoire étant une succession de faits essentiellement politiques, guerres comprises, on a rarement vu, au-delà des effets d'affiche, la morale faire bon ménage avec la politique» ( François Maspéro, p 147)
L'Etrave.Voyages à travers l'islam. Roman (posthume) de Nabile Farès (Préface de Beïda Chikhi). Editions Barzakh, Alger 2017, 600 dinars, 179 pages
Un narrateur, psychanalyste et enseignant universitaire (l'auteur ?), momentanément nommé Ahlan Blech, né en Algérie ( on le devine, on le saura à travers bien des confidences) dans une famille musulmane qui se trouve en quête d'une part de son identité.
En face (ou, plutôt, à ses côtés, puisque ce n'est autre qu'une collègue de l'université...et, aussi, compagne), son double féminin, Rachel, une française convertie par empathie pour la «souffrance du peuple juif» - au judaïsme.
On a donc l'histoire d'une rencontre intellectuelle (qui a vite évolué vers une relation amoureuse) dans une atmosphère sereine mais tout de même assez dramatique : le narrateur est affaibli par la maladie et lutte contre la mort, alors que sa compagne tente de comprendre les relations entre les deux religions...bien plutôt les relations entre juifs et musulmans. Un dialogue entre des personnages dont la vie quotidienne est un chiasme (ndlr : croisement...dissymétrie dynamique) électrisé par les tragédies contemporaines : la guerre mondiale, la Shoah, l'esclavage, la guerre d'Algérie, la décennie noire en Algérie, le conflit israélo-palestinien...
Donc, une joute oratoire sur les relations entre juifs et musulmans. Le narrateur cherche avec anxiété ce qui lui manque...d'autant qu'il est «monolingue désemparé». Rachel, elle, lit et parle plusieurs langues en plus de l'hébreu et l'arabe, tout en sachant ce qu'elle doit savoir. Elle cherche encore, fait des hypothèses, explique, structure. Elle prend de l'ascendant, tout en faisant advenir la part manquante de son interlocuteur au miroir de sa (nouvelle) «foi». Ainsi, le prénom est exploité pour revendiquer la fonction symbolique de compensation qu'ont assurée les grandes figures féminines bibliques.
On ne sait pas, on ne sait plus, à partir d'un certain moment, qui «fait parler l'autre».
Heureusement, il y a des médiateurs : Anna, une enfant, la petite-fille de Rachel, un écrivain en herbe... qui «offre au narrateur l'occasion de porter un autre regard sur sa propre enfance»... en Algérie. Il y a la figure du Rabbin... transcrite de manière variable : «Rabi», «Rabbi», «rabbi», «les deux rabbi»... (sachant que l'écriture hébraïque, comme l'écriture arabe, ne possède pas de majuscules et pratique autrement l'effet de la double consonne).
Il y a, aussi, certains prénoms bibliques, transculturels. Il y a le dialogue entre Mahomet et Moïse.
Il y a des lieux mémorables. En fin de joute, c'est Rachel qui impose au narrateur la loi d'un discours de la nécessité, la gravité d'une approche historique de la croyance, la rigueur d'un savoir explicatif et structuré.
En fait, l'auteur vise (ou veut nous éveiller à) la pensée critique que l'islam contient mais qui demeure voilée. Dévoiler la pensée critique et la faire passer dans l'énergie structurante de la société et de la culture ! Une ambition ? Un rêve ? Arkoun était déjà passé par là.Il est parti chagriné, amer et déçu... Farès aussi ! Avec un certain découragement. Ce qui n'a pas, malade, facilité la guérison.
L'Auteur : Né à Collo (wilaya de Skikda) en 1940, d'une famille originaire d'Akbou (Kabylie), fils de Abderrahmane Farès, notaire, président de l'Exécutif provisoire installé à Boumerdès, ex-Rocher noir (1962). Ayant rejoint le Fln en 1960, il a fait des études de philosophie, de sociologie et de psychanalyse. Enseignant en Espagne, en Algérie (maître de conférences à l'Université d'Alger) et en France (professeur en littérature comparée à l'Université de Grenoble). Ecrivain, anthropologue, enseignant universitaire, psychanalyste... il est l'auteur de deux thèses, d'œuvres romanesques, poétiques et critiques (dix-huit) dont une trilogie marquante sur le plan international : «Le champ des Oliviers» (1972), «Mémoire de l'absent» (1974), «L'Exil et le désarroi» (1976)... ainsi que de plusieurs pièces de théâtre mises en scène et restées inédites. Sa dernière œuvre, «Maghreb, étrangeté et amazighité...», éditée en Algérie chez Koukou éditions,en 2016, a été présentée in Médiatic ( jeudi 13 octobre 2016). Décédé en France en août 2016.
Extraits : «Récit ? Plutôt que roman ? Je ne puis être juge. J'aimerais bien donner à lire cette histoire avant de quitter ce monde : «Ce ?». Y en aurait-il un autre ? Pour ma part, j'en doute... Contrairement à ce qu'on aurait pu croire : je ne suis pas athée» (pp 29-30), «Celui qui empêche les vivants de vivre...obtient, se donne beaucoup de pouvoirs sur d'autres personnes...Est celui tout aussi dangereux qui terrorise, défile, insulte et finisse par effacer, tuer, des êtres vivants ; d'autres...vivent dans des bureaux, tuent derrière les vitres...» (p 48), «Il n'existe plus aucune juive, aucun juif, fille et garçon, enfants et adultes, aujourd'hui, dans les deux villages de mon enfance ; c'est un fait «historique» que je dirai «barbare» (p 64), «Ce temps d'avant l'islam, d'avant la prédication mohammédienne, ce temps qui n'était nullement celui de l'ignorance, comme le désignait la Djahiliya, temps où, malgré toutes les querelles, guerres, avaient existé, depuis bien des siècles, déjà, l'écriture sous plusieurs formes, et plusieurs récits de la naissance du monde,...plusieurs pensées du divin» (p 111),
Avis : Récit-roman-essai, une œuvre bouleversante. Ecriture et pensée «effervescentes» (Beïda Chikhi)... et savoir explicatif (un peu trop ? mais rien d'étonnant de la part d'un psychanalyste) et structuré. Destiné en premier lieu... à tous ceux qui s'interrogent sur les croyances, sur leur foi et sur la foi des... autres
Citations : «Ce n'est pas un péché, ni un mal, ni une tare, de venir après, une histoire qui vient après celle des parents, ce n'est pas parce qu'on peut être, comme tout le monde, dans la tête des parents, avant de naître, qu'on serait né avant eux, leur amour, leur haine, leur silence, leur époque» (p 71), «A partir de quel âge, de quelle vie, de quel monde, des parents parlent d'eux mêmes à leurs enfants ?» (p 73), «Il faudrait qu'un certain islam ne se persuade plus d'être la religion de toutes les religions...Ceux qui font de l'islam un professionnalisme d'abord mortel pour les musulmans eux-mêmes, devraient comprendre, accepter et, plus audacieusement, reconnaître, qu'existent d'autres religions, d'autres pensées religieuses, d'autres croyances...» (pp 80-81), «Le manque de parole empêche le monde d'exister» (p 123),
PS :
1. Ce n'est pas demain la veille que l'on verra, produit, un film sur l'l'Emir Abdelkader... C'est ainsi le sort, trois fois hélas, depuis des décennies, des grands projets cinématograpgiques (et autres) nationaux. Beaucoup de déclarations, peu de réalisations ou des réalisations qui se traînent... Mais, beaucoup d'argent dépensé... et pas mal d'argent «évaporé» en cours de route. Ainsi, selon un «dossier confidentiel» présenté par une chaîne de télé privée off-shore, on apprend que le co-producteur et scénariste français initialement prévu par l'Aarc, Philippe Diaz ( société domicilié à Los Angelès) aurait perçu en mars 2014 la somme de 2, 3 millions d'euros (calculez en cts de DA seulement au taux de change officiel... Pour ma part, je n'ose pas) transférée «sur instruction signée par la ministre de la Culture de l'époque». On a, aussi, des factures comme celles de Lait Media ( ?!) relative aux repérages et qui s'élèvent à 1,17 milliards de centimes.
L'émission accusatrice révèle surtout que le budget réservé au film était fixé entre le ministère de la Culture représenté par l'AARC (75%) et le producteur exécutif, la société américaine «Ciné libre» (25%), appartenant à Phillippe Diaz, était de 40 millions d'euros (500 milliards de cts environ au taux de change de l'époque). Ce dernier devait empocher 17 millions d'euros à la fin du tournage, dont une partie serait dépensé en Algérie en dinars.
Invité à l'émission, l'ancien Dg de l'Aarc, qui était arrivé en 2015, a confirmé les chiffres avancés et révélé qu'il a trouvé, dans les caisses de l'AARC, 50 milliards de centimes du budget réservé au film.
Pour rappel, le film sur l'Emir Abdelkader avait été suspendu par la ministre suivante, à son arrivée au ministère fin 2014. Et, le ministre actuel avait déclaré, en 2017, dans un entretien, que 150 milliards ont été dépensés pour le film sans qu'une image ne soit tournée. Pff ! Une broutille, n'est-ce pas ?
2. Ahmed Bedjaoui, le célébrissime M. Cinéma national, animateur de «Télé Ciné club»... des années 70-80, n'arrête pas son combat pour que le cinéma algérien renaisse de ses cendres (comme si on avait eu, par le passé, un grand feu, mise à part une Palme d'or dont les jeunes ne se souviennent ni du film ni de son réalisateur). Encore et toujours le «mythe de l'âge d'or» ! Il faut «ramener le public dans les salles de cinéma»., dit-il. Mais, de quels publics s'agit-il... la fréquentation des salles ayant commencé sa «dégringolade», à partir de 1974 (Au début des années 70, le taux de fréquentation était de 6 films/an/hbt alors qu'en France, il n'était que de 3,5), avec la présence de plus en plus forte du nouveau média qu'était la télé ( déjà 500 000 postes fin 1975, malgré le prix élévé du récepteur... ce qui était énorme pour l'époque) ? Mais, de quelles salles parle-t-on... toutes transformées en salles d'archives ou en magasins ou en pizzerias par des Apc ignorantes de la chose culturelle ? Où se trouvent celles encore fréquentables ? Et, pour voir quelles productions ? Une ou deux ou même trois «hirondelles», n'ont jamais fait un printemps. Encore moins quelques «oisillons». Et, pour l'instant, ce sont surtout des jeunes, plus cinéphiles et cinéastes que réalisateurs, qui tentent de forcer le passage dans un terrain... depuis bien longtemps en friche ou alors resté «miné» par les comportements bureaucratiques d'un autre âge... celui des années 70-80.


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