Une absence douloureuse qui dure depuis onze années, notre collègue et frère Habib Boumaza nous a quittés subitement, au moment où l'on ne s'attendait nullement, le destin en a décidé ainsi. Inoubliable Habib, nous continuons à murmurer, converser ses anecdotes, ses remarques particulièrement sur le Mouloudia d'Oran dont il était le passionné et l'enthousiaste supporter. Toujours bienheureux et prospère, sauf quand le MCO était vaincu. Enseignant puis directeur, son parcours professionnel auquel se joignait son amour pour le journalisme, confirmait son honorabilité, un homme intègre. Aujourd'hui, nous rendons hommage à notre cher Habib qui chérissait sa ville, Oran et son quartier El Hamri, sa famille, discutant continuellement des nombreux points noirs de cette ville et de sa mauvaise gestion. Avec lui, nous évoquions le lustre d'antan d'Oran, les anciennes familles, les évènements et les disparus. Il était également très attaché à son ami de toujours Benaouda Ould El-Harrag. D'ailleurs, Habib était constamment vu près de la boucherie de ce dernier, à la rue de la Bastille. Chaque matin dans la rédaction, je revois sa place, son sourire, en disant bonjour à mes collègues de la rubrique sportive, Benboua, Zeggaï, Aziz Mechouet, qui vient de prendre sa retraite, et l'un des pionniers des journalistes sportifs Adjal Lahouari, dont le regard en dit long sur notre frère Boumaza. Sans paroles, nous nous comprenions, il nous manque. Je demande enfin, à tous ses amis et proches, une pieuse pensée à sa mémoire.