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Election présidentielle 2019: Les «non-dits» d'un Conseil des ministres
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 12 - 2018

Le dernier Conseil des ministres de l'année 2018 n'aura pas apporté plus d'éclairage sur la prochaine élection présidentielle que les déclarations de certains acteurs politiques, au cours de ces derniers jours.
Bien plus, la tenue de cette présidentielle, prévue au mois d'avril pro-chain et dont la convocation du corps électoral est prévue dans les prochaines semaines, n'a pas été abordée par ce Conseil des ministres, présidé par le chef de l'Etat. Les observateurs s'attendaient à ce qu'il y ait, parmi les points inscrits à l'ordre du jour de ce conseil, celui sur la prochaine présidentielle. Tout le monde aura été déçu, si l'on excepte les partis de la majorité et leurs soutiens, par le silence de l'Etat sur cette échéance électorale, présentée par beaucoup comme étant capitale, pour la suite des réformes économiques et sociales du pays. Hormis, la lutte contre la corruption, le nucléaire à des fins civiles, les activités spatiales et quelques points qui n'ont pas retenu l'intérêt des observateurs, il n'y a pas eu un mot sur la prochaine échéance électorale. Même la signature de la loi de Finances 2019 n'a pas donné lieu à des déclarations du chef de l'Etat. Tout le monde est, ainsi, resté sur sa faim, mais surtout les questions d'importance et d'intendance relatives à la préparation de l'élection présidentielle d'avril 2019 restent posées. Car si le gouvernement ne donne aucun signe sur cette échéance électorale, cela peut être interprété de deux manières: soit l'agenda est maintenu et que l'annonce officielle sera faite avec la convocation, par le chef de l'Etat, du corps électoral, soit il y aura un changement au calendrier, et là, ce sera probablement aux partis de la majorité d'en élaborer l'annonce et la forme. Mais, on n'en est pas là, même si un parti de la majorité a lancé l'idée d'une conférence nationale du consensus, avant la tenue de cette élection. Quand ? Le parti TAJ d'Amar Ghoul, qui s'est contenté de l'annoncer, n'a pas donné de date précise. Pour autant, des voix proches de la majorité présidentielle ont annoncé, indirectement, que cette élection se tiendra et que le candidat sera le président Bouteflika, qui briguera un 5ème mandat. Lundi dernier à Oran, le Secrétaire général de l'UGTA Sidi Said, a brisé à sa manière le silence autour de cette échéance électorale, et avait en effet appelé les travailleurs à soutenir Bouteflika pour un 5ème mandat. Sidi Said aura surpris tout le monde en appelant les travailleurs à « constituer un mur solide, qui permet la stabilité sociale et une paix permanente » à un moment de fort où l'option d'un report de la présidentielle 2019 prenait de la consistance politique.
Plus lisible que les partis politiques, en particulier ceux de la majorité, le patron de la Centrale syndicale a expliqué aux travailleurs que : « nous avons, en 2019, un rôle fort, fraternel, républicain et nationaliste », avant de lâcher que « le candidat Bouteflika doit passer ». Sidi Said, un des soutiens indéfectibles à un 5ème mandat du président Bouteflika, a brisé « l'omerta » et donné plus de visibilité sur cette présidentielle. Il aura été, très probablement, plus explicite que les autres soutiens à un 5ème mandat du président, hormis la proposition de TAJ. Ce qui est certain, par contre, c'est que l'option de la tenue de cette échéance électorale est redevenue d'actualité, de plus en plus possible, et, surtout, que la proposition d'un report ou de la tenue d'une conférence nationale de consensus ne valent que ce valent les propositions. Par contre, les prédictions de la porte-parole du Parti des Travailleurs, Louisa Hanoune, quant à une annonce d'importance du président n'a pas eu lieu. Pétard mouillé ou non, elle avait annoncé, samedi dernier, à la fin des travaux du 7ème congrès de son parti que le président Bouteflika « pourrait annoncer des décisions importantes mercredi 26 décembre ». « Probablement, ce 26 décembre il y aura de nouveaux développements », avait-elle annoncé. Mais, mercredi dernier, il n'y a pas eu d'annonces extraordinaires, et le président Bouteflika n'a pas fait de déclarations, jeudi, en signant la loi de Finances 2019 ou après le Conseil des ministres. De son côté, le président de Talai El Hourryet, Ali Benflis a manifesté son opposition catégorique à un report de cette présidentielle, affirmant dans un entretien à ‘El Watan' mercredi que : « je ne vois aucune raison pertinente, ni aucune justification, ni aucun fondement constitutionnel ou légal pour le report de la prochaine élection présidentielle. » « Je me prononcerai sur cette question lorsqu'il y aura une proposition ou une décision officielle, à ce sujet. Et qu'on n'attende pas de nous que nous apportions notre caution à toute violation de la Constitution qui ouvrirait la voie à de nouvelles perturbations politiques qui viendraient éloigner, davantage, les chances d'une solution consensuelle à la crise dont souffre notre pays », a-t-il ajouté. Une chose devient de plus en plus évidente : l'option du report semble avoir été « abandonnée » par les partis de la majorité, et refusée par l'opposition, et que le calendrier électoral, pour le moment, n'aura jamais été remis en cause.


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