L'opération lancée il ya plus d'un mois par les services de la commune de Ain El Turck, pour libérer les espaces squattés, s'est soldée par la mise en demeure d'une douzaine de revendeurs de matériaux de construction et d'électro-ménager, des mécaniciens, des menuiseries, etc., pour le squat illégal des trottoirs et d'une ruelle au niveau du site dit « Chteibo », une ruelle parallèle à la double voie dans le quartier Bensmir communément appelé douar Naqous dans la commune de Ain El Turck. Il s''agit de la seconde opération, après celle menée par les services de la commune , en fin d'année dernière, et qui avait permis de libérer l'espace public au niveau d'une ruelle mitoyenne, après avoir adressé une quinzaine de mise en demeure à des contrevenants. En effet, après une relative accalmie et ce, suite aux opérations de contrôle et aux dispositions prise pour lutter contre le squat des espaces publics, de nombreux revendeurs de matériaux de construction ont refait leur apparition en s'accaparant de nouveau de ces espaces. Ces contrevenants qui font fi des lois et de la réglementation en vigueur n'hésitent en effet pas à obstruer cette rue en stationnant leur engin au beau milieu de la chaussée et en exposant leur marchandises sur la voie publique. Outre le fait qu'ils ne disposent d'aucune autorisation, ces derniers ne s'acquittent d'aucune taxe aux services de la commune. Selon des sources proches de la commune d'Ain El Turck, ces commerçants ont été destinataires de mises en demeure pour libérer l'espace public dans un délai n'excédant pas les huit jours. Selon nos sources, de nombreux citoyens de ce quartier ont dénoncé et se sont plaints des désagréments causés par ces revendeurs qui étalent du parpaing, du sable, des briques, du ciment, etc., sur une bonne partie de la chaussée, et ont interpellé la commission mixte chargée du contrôle des espaces publics squattés, pour l'entame d'une nouvelle opération de contrôle et libérer ces espaces. En plus de la poussière, les habitants craignent surtout les accidents, au vu des incessants va et vient des camions et autres engins. D'autre part et selon nos interlocuteurs, après l'éradication d'une grande partie des marchés informels à Oran, une opération de contrôle des commerçants squattant l'espace public, a permis de dresser plus d'une centaine de mises en demeure à des contrevenants, notamment les commerces d'alimentation générale, de quincaillerie, de vaisselle, etc., qui exposent leur marchandise sur les trottoirs entravant ainsi la circulation piétonnière. Les commerçants mis en demeure ont été sommés de libérer l'espace public dans un délai n'excédant pas les 15 jours, ajoutent nos sources. Il importe de noter que cette opération intervient dans la continuité d'une première action de ce genre, qui avait été lancée en 2015 et qui avait permis à la commission mixte de recenser plus de 600 commerçants contrevenants qui avaient été mis en demeure pour libérer ces espaces et pour se rapprocher des services concernés pour régulariser leur situation. Selon les mêmes sources, la deuxième phase de l'opération a révélé que bon nombre de commerçants mis en demeure lors de la première opération, ont libéré les espaces occupés. Il est à signaler que face à l'ampleur qu'a pris le phénomène de l'occupation des espaces publics par les commerces, au niveau de l'ensemble des quartiers de la ville, il a été décidé de la mise sur pied de cette commission qui a pour tâche de constater si les occupants de ces espaces disposent d'autorisations d'exploitation dûment délivrées par les services compétents. Les premières opérations ont révélé que la plupart des cafés, commerces, crémeries, mécaniciens, bouchers, menuisiers, etc., squattaient une partie des trottoirs et assez souvent opéraient des extensions illicites avec du dur et ce, pour la plupart des cas, sans autorisation et sans verser une quelconque taxe à la commune.