Tel qu'annoncé la veille par le CNLD, 13 détenus du Hirak ont été libérés, hier, de la maison d'arrêt d'El-Harrach où ils étaient incarcérés. Une liberté retrouvée après avoir purgé une peine de 6 mois de prison ferme pour port du drapeau amazigh. Parmi les 13 personnes libérées hier de prison, 7 sont toujours sous le coup d'une peine de 6 mois de sursis. Pour rappel, ces détenus ont été interpellés lors de la marche du 21 juin à Alger pour port du drapeau amazigh. Ils ont comparu devant le tribunal de Sidi M'hamed le 22 octobre qui les a condamnés à des peines de 6 mois fermes et un an de prison dont 6 mois fermes, assortis d'une amende de 30.000,00 DA. Par ailleurs, et selon le Comité anti-répression Oran, le procès en appel du militant et vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), Kaddour Chouicha, devra se tenir le 7 janvier prochain. La défense de Kaddour Chouicha avait, pour rappel, fait appel de la condamnation à une année de prison ferme prononcée le 10 décembre dernier par le tribunal correctionnel de Cité Djamel à Oran. Jugé en comparution immédiate, Kaddour Chouicha avait été condamné pour «outrage et violence à fonctionnaires et institutions de l'Etat, offense au président de la République et exposition au regard du public de documents de nature à nuire à l'intérêt national». En outre, le procès pour «non-respect d'une décision administrative», du coordinateur du mouvement Mouwatana à Constantine et animateur de la radio locale Sarbacane, Zeghileche Abdelkrim, devra se tenir demain 25 décembre, au niveau du tribunal de Constantine. Selon le CNLD, Abdelkrim Zeghileche est poursuivi par la justice dans deux autres affaires, notamment pour «atteinte à la personne du chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika» et pour «incitation à attroupement». 42 personnes comparaîtront le 8 janvier prochain devant le tribunal de Souk Ahras pour répondre des chefs d'accusation d'attroupement et de trouble à l'ordre public. Pour rappel, le 6 décembre dernier, lors du 42e vendredi du Hirak, quelque 59 personnes ont été interpellées à Souk Ahras par les services de sécurité avant d'être présentées devant le procureur le 8 du même mois. Parmi eux, 17 personnes jugées et condamnées en citation immédiate à une peine de six mois avec sursis.