Une année de prison ferme et 1 million de dinars d'amende ont été requis, mardi, par le représentant du ministère public contre l'ex-coordinateur du mouvement Mouwatana à Constantine, Abdelkrim Zeghilèche. Il s'agit en fait d'une autre affaire instruite contre lui, au mois de novembre 2018, après une perquisition et la saisie du matériel de la radio web lancée par l'accusé en 2015. Cinq chefs d'inculpation avaient été retenus à cette époque contre Abdelkrim Zeghilèche, à savoir la diffusion radiophonique via un moyen électronique sans agrément, outrage à fonctionnaire lors de l'accomplissement de ses missions, ingérence sans qualité requise dans les missions (fonctions) publiques et civiles, exercice d'une activité commerciale en dehors des chapitres du registre du commerce et atteinte à l'image du président de la République. À l'évidence, concernant ce dernie r chef d'inculpation et considérant la période des faits consignés dans le dossier, il s'agit bel et bien du président déchu Abdelaziz Bouteflika. Aussi, les ennuis d'Abdelkrim Zeghilèche avec la justice ne semblent pas terminés, puisqu'hier, il devait encore comparaître dans un nouveau procès où il est poursuivi, au même titre que la journaliste Linda Nacer, pour incitation à un attroupement illégal. Un procès qui a été reporté au 5 janvier prochain et dont les faits remontent au 24 février dernier suite à une tentative de rassemblement contre le 5e mandat à l'appel du mouvement Mouwatana, avorté par les services de sécurité de la wilaya de Constantine qui avaient procédé à plusieurs arrestations, dont celles des deux accusés dans cette affaire. Le 27 novembre 2018, Abdelkrim Zeghilèche, qui avait été reconnu coupable de diffamation dans une autre affaire intentée contre lui par un activiste du mouvement associatif à Constantine proche des cercles de l'administration locale et des comités de soutien au président déchu, a été condamné à une peine de deux mois de prison avec sursis assortie d'une amende de 50 000 DA après près de 50 jours d'emprisonnement.