Si vieillesse pouvait, si jeunesse savait. Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. Il n'y a pas si longtemps, l'ex-directrice du FMI en tournée dans notre région (à l'époque Christine Lagarde) constatait que tous les budgets de cette région MENA, dominée par les pays pétroliers, peinaient à atteindre l'équilibre budgétaire avec un baril de pétrole à 110/12O USD. Elle constatait l'ampleur de la dépendance des pays de la région aux importations et dénonçait aussi le caractère fragile de toutes ces économies, s'éloignant de la «vérité des prix», avec l'importance des subventions des prix à la consommation y compris pour la consommation interne du gasoil ! Que dire, et comment équilibrer aujourd'hui les budgets tel celui de l'Algérie avec un baril qui s'est effondré ? Je suis incapable d'y répondre ! En revanche ma contribution, en tant qu'ancien professionnel macro-économiste, planificateur du développement, ancien du Bureau International du Travail (B.I.T.), pourrait peut-être présenter quelque utilité, non juste pour faire de l'histoire économique, mais pour éclairer la préparation de l'avenir. Aussi je souhaite apporter ma contribution à cette «large consultation» en cours sur la nouvelle Constitution et sur les nouvelles institutions requises par la révolution citoyenne du 22 février 2019. Tout d'abord comment en est-on arrivé là ? Ma réponse s'appuie sur ce que je connais le mieux de par un exercice professionnel de plusieurs décennies : l'histoire récente de l'Algérie post-indépendance et ses tentatives de développement économique. Au 50ème anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie, c'est-à-dire en mars 2012, j'ai fait publier un deuxième livre, et des articles sur le développement de l'Algérie dont un dans le journal El Watan intitulé : «Si tu ne les frottes pas (les blés) tu ne peux les croquer !» Par cette image d'un proverbe populaire, je pointais du doigt une cause importante de l'échec d'une tentative de développement de l'Algérie : la faible capacité nationale de réaliser qui n'a pas émergé à la hauteur escomptée, au terme de cette première étape (1967-1980). Parmi les observateurs extérieurs, un spécialiste de l'économie du développement, le professeur Celso Furtado, constate cet échec d'une tentative de développement pour la même période, malgré des investissements publics et privés considérables à un taux annuel atteignant même en 1978 la valeur «fantastique» de 56 % ! Furtado écrit dans une préface d'un livre sur l'économie algérienne: «L'impact des investissements réalisés a été peu efficient sur le développement de l'Algérie dont le taux a été pourtant le double de ce qui a été investi dans des pays comparables». Il attribue l'échec de cette construction d'une économie moderne «au développement institutionnel» très insuffisamment orienté à soutenir le développement économique. D'autres attribuent l'échec à une sorte de « malédiction» qui frapperait tous ces pays (du «Sud») à cause de «l'or noir» de leur sous-sol, les empêchant de se développer, les anesthésiant en quelque sorte. On a même parlé de syndrome hollandais en comparaison avec un pays du Nord qui aurait aussi été frappé par cette prétendue malédiction après la découverte, dans son sous-sol, de cette matière première. Certes, au point de départ de l'indépendance, la ressource humaine formée, clé stratégique pour atteindre un développement durable, était très peu nombreuse : le pays comptait à peine 500 diplômés du Supérieur, une très faible portion de la population active avait reçu une formation professionnelle et l'analphabétisme touchait 85 à 90 % de la population. Toutes ces données étaient bien connues à la sortie de la «nuit coloniale». Il fallait, c'est évident, recourir dans un premier temps à la capacité externe de réaliser tout en nourrissant l'ambition que ce recours à l'expertise externe allait entraîner l'émergence d'une capacité nationale de réaliser. Le pays a eu la chance de disposer assez tôt de ressources financières importantes en devises, notamment du fait du quadruplement du prix du baril de pétrole en 1974, pour financer des programmes d'investissements. Mais le recours à la capacité de réaliser par des entreprises étrangères a connu bien des excès et des déviations, au regard d'une «Stratégie globale développement» pourtant adoptée dès février 1966. A titre d'illustration, nous pouvons citer les contrats avec des entreprises étrangères dits «clés en main» et « produits en main », qui devaient garantir la bonne façon des équipements publics. Ces contrats ont été trop systématiquement utilisés, y compris pour réaliser des équipements à faible complexité technologique. Mais surtout, ceux qui devaient veiller à la bonne application de ces contrats avec des entreprises étrangères ont failli. Dans mon premier ouvrage, bilan des premiers vingt ans postindépendance, je cite le diagnostic d'un D.G. d'une entreprise industrielle : «Les pays industrialisés, nos partenaires pour la réalisation des équipements industriels, après avoir craint l'exigence que comportait ce type de contrats «produits en main», ont vite réalisé que cette exigence ne se traduisait pas avec toute sa force, par méconnaissance par les partenaires (algériens) des moyens d'y parvenir1». Toujours selon la Stratégie Globale de Développement, cet appel à des entreprises étrangères devait aussi concourir à amorcer l'intégration économique, c'est-à-dire contribuer à édifier une économie nouvelle progressivement moins dépendante des importations, moins «désarticulée» diraient les économistes. Cet autre objectif, bien que difficile à appliquer, souvent bien incompris par les opérateurs de l'époque, n'a pas non plus été atteint. Or ces deux objectifs visés pour l'horizon 1980 (terme de la Stratégie 1967/1980), la capacité nationale de réaliser et l'amorce de l'intégration intersectorielle économique, fortement liés entre eux, sont l'un et l'autre stratégiques pour le développement2. Durant la décennie qui suivit, c'est-à-dire la décennie 90, l'autre faille importante, celle du développement institutionnel est restée bien fruste, tout du moins dans l'incapacité de rectifier ces déviations pour remettre le pays, et c'était possible, sur les rails du développement. En effet, malgré ces insuffisances et déviations, les réalisations matérielles résultant de ces massifs investissements publics et privés des deux premières décennies ont été considérables. A titre d'exemple, nous pouvons citer 1000 unités industrielles achevées en 1982, et pas seulement des grandes unités industrielles comme souvent écrit à tort, mais aussi des moyennes et petites unités. De même qu'une «capacité nationale de compétences» commençait d'émerger d'une façon significative, à la fois premiers fruits des investissements dans la scolarisation - éducation-formation, mais aussi et surtout résultant de la formation «sur le tas» ! Malheureusement, sous le double effet d'une émigration imposée par les violences de la «décennie noire» et une politique économique inadéquate inspirée des programmes d'ajustement structurels3, des compétences nationales en grand nombre (certains l'estimaient à 200.000) ont émigré au bénéfice d'économies étrangères, ou ont été mises à l'écart souvent par des mises à la retraite prématurées. Suivirent les vingt dernières années durant lesquelles, malgré un prix du baril très élevé (cf. ci-dessus), ces déviations loin d'avoir été rectifiées se sont aggravées. Sur le plan international, «la chute du mur de Berlin» a ouvert la voie au libéralisme économique désormais dominant sur la scène mondiale. Mais un libéralisme économique vite dévoyé et débridé jusqu'au «triomphe de la cupidité» pour reprendre les termes de J. Stiglitz qualifiant la crise financière internationale de 2008, tandis qu'en Algérie ce discours soi-disant néolibéral a couvert de plus en plus, la rapine. Durant cette dernière période, le «développement institutionnel», loin de se développer, s'est au contraire atrophié jusqu'à la confiscation du pouvoir entre les mains d'un seul homme. La désarticulation de l'économie» s'est accentuée avec la prolifération des importations suppléant de plus en plus la production nationale en plein effondrement. Tout le monde peut aujourd'hui faire ce constat : la quasi-totalité des biens ou de services composant l'économie du pays est dans les faits, peu ou prou de «l'importation plus ou moins déguisée». En parallèle, « la capacité nationale de réaliser» et de gérer une économie moderne ne progresse guère, comme l'illustre la structure de la population active dominée par «l'informel» qui enfle4 tandis qu'une proportion importante des diplômés de nos nombreuses universités, faute d'offres d'embauches locales, s'expatrie au bénéfice d'économies étrangères. Touchés encore plus fortement par ce chômage structurel, trop d'adolescents ou de jeunes dans la force de l'âge, par désespoir, tentent l'aventure du «haraga». Tel est le sombre tableau de l'économie algérienne et de ses structures actuelles face au «développement» défini comme «L'édification d'une économie nationale autocentrée et capable dans la durée de satisfaire les besoins premiers de toute la population». Pour l'avenir il convient de faire en sorte que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets Il convient tout d'abord d'inverser complétement les priorités, avec la confection d'une «Perspective à long terme» qui doit guider les budgets et actions du court terme, dans laquelle la fortification du capital humain doit être hautement prioritaire et l'exploitation-exportation des ressources naturelles lui être subordonnée. Effectivement il n'y a pas que le pétrole. L'Algérie, dispose de nombreux autres atouts pour assurer son développement : des ressources minières importantes et diverses5, son ensoleillement, sa position géographique au centre de l'Afrique du Nord, au croisement de plusieurs continents ainsi que son riche héritage socio-culturel sont autant de leviers potentiels pour un développement vertueux. La présente contribution propose donc d'accorder une nette priorité au capital humain, véritable richesse des nations, et de l'inscrire dans le marbre de la nouvelle loi constitutionnelle du pays. La planification du développement La nouvelle institution proposée ici doit éviter deux écueils : celui d'une administration se mêlant de tout, ce qui alourdirait davantage une bureaucratie déjà bien pesante et bien inefficace ; et celui de n'être qu'un bureau d'études détaché de tout processus de décision de la politique économique. Le but essentiel de cette planification de type stratégique serait centré précisément sur les conditions à réunir pour que le renforcement de ce capital humain, dans une économie internationale qui sera de plus en plus «une économie de la connaissance», soit effectivement visé et garanti. Une équipe restreinte de compétences nationales, aujourd'hui disponibles dans le pays ou à l'étranger, serait à même de mettre en œuvre cette planification stratégique du développement. Cette équipe serait composée de cinq à dix professionnels confirmés, de haut niveau, placés à un niveau institutionnel adéquat. Il est souhaitable de garantir à cette équipe de planificateurs engagés, sachant travailler en « équipe interdisciplinaire», l'autonomie intellectuelle6. Dans la pratique, l'expérience de ces années antérieures prouve que les habituels instruments juridiques, à l'instar des appels d'offres internationaux, des textes de lois (exemple 51/49) ou encore d'autres normes internationales telles celles de l'OCDE de l'an 2000 pénalisant les corrupteurs au même titre que les corrompus, les pires ennemis du développement (comme hélas notre pays en a lourdement pâti), ne sont pas efficients parce que faciles à contourner. Aussi il appartiendra à cette équipe de planificateurs de sélectionner et de conclure des « contrats de planification» avec des partenaires internationaux intéressés par la mise en exploitation-exportation en commun de nos matières premières. Ces «contrats de planification du développement», basés sur la mise en valeur des matières premières et du patrimoine naturel du pays d'une façon générale, doivent être conditionnés et s'articuler avec la promotion d'un nouvel appareil de production capable d'offrir, en nombre, les emplois qualifiés attendus par les générations montantes qui sortent de plus en plus nombreuses des universités du pays : nos universités abritent actuellement quelque 2 millions d'étudiantes et étudiants, nous sommes bien loin des 500 diplômés du supérieur de 1963 ! Esquisse de quelques pistes de planification stratégique Dans une récente enquête de mai 2019, l'O.N.S. (Office National des Statistiques) prévoit à l'horizon 2040 une population algérienne de plus de 57 millions contre 43 millions actuellement selon la même source. Pour apprécier notre capital humain, l'ONS estime la population active7 à 12.700.000 actifs dont 20% de femmes. Le «taux de participation» de ces actifs à la création du PIB, c'est-à-dire à la richesse économique nationale, dans cette enquête de l'ONS atteint 42 %, tandis qu'il avoisine 60 à 65% dans les pays développés. Mais, et c'est mon propre calcul, ce taux de participation de la population active à la création de la richesse économique nationale est en Algérie en trompe-l'œil, parce qu'il englobe le secteur informel, secteur majoritaire au sein de la population active. Il est en effet trompeur de croire qu'en ce début du XXIe siècle dont l'économie est qualifiée «d'économie de la connaissance» ces actifs dans «l'informel» puissent contribuer à créer de vraies valeurs économiques ou une contribution valable à l'économie nationale. Par faute d'être préparés à l'emploi et être recrutés par un appareil de biens ou de services, (le PIB) étriqué, ces «actifs» sont condamnés à «bricoler» pour beaucoup des moyens de survie ; c'est tout au plus, non pas 42% de la population active mais plutôt 10 à 12%, de cadres supérieurs, de cadres moyens ou de qualifiés qui contribuent réellement au PIB. C'est bien trop peu ! Rien d'étonnant d'ailleurs à ce faible «taux de participation» des actifs, indicateur principal de la valeur de notre capital humain : il est corroboré par la structure même du PIB algérien dominé à plus de 50% par les hydrocarbures, lesquels ne participent qu'à 3% à peine de l'emploi total. Croire comme certains le préconisaient dans le temps (les chantres de l'économie dite du Bazard) que l'informel pourrait à la longue se constituer en « modèle alternatif du développement» est une fable, tant la productivité et la technologie de ces activités de l'informel sont bien faibles dans une économie encore une fois qualifiée «d'économie de la connaissance» ! Le fait qu'une très faible minorité de ce «secteur informel» dégage des profits monétaires qui peuvent même être impressionnants ne doit pas faire illusion. «Faire de l'argent» ne peut être confondu avec le développement dont il convient de rappeler la définition retenue : la construction d'une économie nationale moderne autocentrée capable dans la durée de satisfaire les besoins premiers de toute la population. Durant ces 3 ou 4 prochaines années il s'agira d'établir cette «Perspective à long terme, disons de 2024 - 2040». Nous faisons juste ici comme hypothèse que cet indicateur principal du niveau du capital humain, ce « taux de participation» réel des actifs au PIB soit porté de 10/12% à 40%, ce qui en 15 ans serait un progrès considérable. Mais surtout, il convient de tracer les voies et moyens de viser cet ambitieux objectif dans cette «Perspective 2024-2040». Les contrats de planification tels que suggérés plus haut avec nos partenaires étrangers pourraient se concrétiser par l'émergence d'une nouvelle économie productive à partir de l'exploitation-exportation de nos matières premières. Chose nouvelle, ces contrats de planification gagnants-gagnants seraient basés sur un partage négocié, autant des emplois qualifiés que de la localisation partielle de valeurs économiques, de la transformation des matières brutes, à situer en Algérie même. Jusquici en effet, dans tous les pays producteurs de matières premières, c'est le même schéma «d'exploitation coloniale» qui est perpétué : les valeurs économiques comme les emplois qualifiés issus de la transformation des matières premières se situent exclusivement dans les économies importatrices, les pays développés. Les pays producteurs sont condamnés à la non-industrialisation et à la dépendance aux importations pour une grande partie de leurs besoins, tandis que les personnes sont condamnées au chômage ou à l'émigration pour le travail. Cette localisation en Algérie de valeurs de la transformation partielle découlant de nos matières premières ouvrira la voie à une myriade d'opportunités de créations de nouvelles unités de production aux entrepreneurs, à l'initiative privée (ou publique) par tout un système incitatif à organiser. Que les chantres du soi-disant «marché libre» qui sait, seul, tout réguler (et non l'action planifiée de l'état) se rassurent ! La planification proposée ici doit surtout s'assurer que la souveraineté économique du pays soit prémunie contre le «capitalisme international mafieux», celui qui a tant fait de mal au pays par faute d'un développement institutionnel tourné prioritairement vers le développement du pays8. Tout le monde comprendra effectivement qu'il ne peut y avoir corruption sans corrupteurs. Mais cette vision planifiée à long terme doit créer au contraire les conditions économiques favorables à la création des entreprises viables aux milliers de jeunes qui sortent de nos universités, de notre système éducatif d'une façon générale. Pour être valablement embauché dans cette nouvelle économie, les nouveaux arrivants sur le marché du travail doivent être préparés par notre système national de la formation professionnelle, qui doit être considérablement renforcé et modernisé, à commencer par nos bien nombreuses universités, lesquelles doivent être plus nettement associées à la création des richesses économiques. Le pays, son économie, pourrait de la sorte concrétiser effectivement cet «après pétrole» tant attendu, jusqu'ici juste objet d'incantations ! C'est par ce nouveau système de la formation professionnelle qui doit pouvoir être offert à chacun, une formation à chaque actif, que cet « après pétrole» peut se concrétiser ! Dans cette «Perspective 2040 », personne ne doit être «laissé sur le bord du chemin», y compris les nombreux adolescents qui ne sont «ni à l'école ni à l'emploi». Comme dit la sagesse des Nations, il est en effet plus bénéfique pour l' homme «de lui apprendre à pêcher que de lui offrir un poisson». Ce nouveau système de la formation professionnelle-apprentissage, sera progressivement à même de préparer les nombreux jeunes à l'économie de la connaissance. C'est par ce biais, et non par une approche à coups de subventions plus ou moins déguisées type «emplois des jeunes», que le «secteur informel» pourra se dégonfler. Nous verrons ainsi apparaître progressivement les vrais acteurs, nombreux, de l'économie du pays où ce n'est pas l'accumulation de l'or (le capital financier) mais bien le capital humain qui constitue la valeur suprême, comme Adam Smith nous le conseillait déjà. Notes :- « Maladie Hollandaise» : cette expression dans la littérature du développement correspond à la période de la découverte et l'exportation du pétrole en Hollande. Du fait de l'afflux supplémentaire des recettes en provenance des hydrocarbures la valeur de la monnaie de ce pays, le florin, s'est renchérie sur les marchés pénalisant en quelque sorte les autres exportations de l'économie hollandaise devenues trop chères. Mais dans notre cas, ce» syndrome hollandais» est pour l'économie algérienne inapproprié, la valeur du dinar, inconvertible, ne joue aucun rôle dans les exportations hors pétrole. Taux d'investissement : rapport entre la formation brute du capital fixe, ou FBCF et le PIB. *Ancien secrétaire général du Secrétariat d'Etat au Plan - Ancien fonctionnaire du Bureau International du Travail - Auteur de 2 ouvrages sur l'économie algérienne : «Les transformations économiques de l'Algérie au 20e anniversaire de l'indépendance» - Edition Publisud et Enal 1982 - «Premiers pas» édition l'Harmattan 2012. Notes: 1- cf page 98 des «Transformations économiques de l'Algérie au 20e anniversaire de l'indépendance » ed PubliSud et Enal 1982 2- Voir plus bas la définition que nous retenons du développement 3- S'inspirant des réformes du FMI de l'époque des années 90, les «PAS» ou Programmes dit d'Ajustements Structurels ont été appliqués à toute l'Afrique. 4- Voir ci-dessous une enquête de l'ONS de mai 2019. 5- Dont beaucoup sont très courues par les industries de pointe des pays industrialisés 6- J'espère ne pas paraître trop naïf par cette proposition inspirée de mon vécu professionnel ! 7- Au sens défini par le Bureau International du Travail, c'est-à-dire la population effectivement occupée + les chômeurs 8- Et malgré cette condamnation internationale mentionnée plus haut des «corrupteurs et corrompus»