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Indécision rentable ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 12 - 2020


Alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne s'est pas prononcée sur l'innocuité des vaccins anti-Covid-19, des laboratoires pharmaceutiques ont produit et vendu des dizaines de millions de doses. Et, sans attendre un quelconque avis ou autorisation de sa part, des pays entament avant la fin de l'année en cours les campagnes de vaccination anti-Covid-19 de leurs populations, se contentant, chaque pays pour ce qui le concerne, de quitus émanant d'organismes locaux, à l'enseigne de l'Agence américaine des médicaments (FDA) qui a autorisé la mise sur le marché du vaccin produit par Pfizer et BioNTech. A-t-on négligé le facteur « risque de complication » ou effets secondaires que pourraient provoquer les vaccins en question, devant la menace du Covid-19 et ses effets dévastateurs, qui ne sauraient se complaire d'une longue attente avant une homologation de ce vaccin, qui prend généralement plusieurs mois, voire des années, avant d'obtenir une autorisation de l'OMS ? De toute évidence, même si on peut juger qu'il y a manifestement une certaine précipitation, ces pays qui ont choisi d'entamer les campagnes de vaccination anti-Covid-19 n'ont pas lancé ce procédé les yeux fermés. On ne connaît pas tout sur ce virus, mais on sait pertinemment que les dégâts qu'il provoquerait si on le laisse faire encore quelques mois seraient insurmontables (il a déjà tué 1,3 million de personnes et bloqué la machine économique). Face à ce péril, aucune hésitation n'est permise, d'autant que les producteurs des vaccins affirment que leur efficacité dépasse le taux de 90%, jamais atteint par de précédents vaccins mis sur le marché, qui atteignaient à peine des taux 60, 70% d'efficacité. Cependant, il reste à ces pays, qui se sont précipités pour acheter des millions de doses de vaccin anti-Covid-19 et mettre en place toute la logistique nécessaire pour commencer les opérations de vaccination, de convaincre leurs citoyens de venir se faire piquer. Les populations de ces pays, particulièrement riches, se montrent très réticentes face à ces vaccins, avec une proportion atteignant les 60% contre la vaccination. D'autres pays, par manque de moyens ou par prudence, observent de près cette agitation autour du vaccin anti-Covid-19. Parmi eux, l'Algérie qui veut s'assurer avant de faire le moindre pas que le vaccin en question soit sans danger sur la santé de la population. Cela veut-il dire qu'on devrait attendre 6 mois ou plus avant de se décider ? La prudence voudrait qu'on attende tout ce temps pour voir réellement les effets secondaires de ce vaccin, qui peuvent apparaître sur les sujets vaccinés jusqu'à une année ou plus après la vaccination, mais on ne pourrait avoir une telle latitude pour se fixer un horizon du début de la vaccination. Une indécision rentable ? Sans se hâter, l'Algérie se maintient quand même dans un starting-block, notamment au sein de l'initiative Covax, qui regroupe 172 pays, et qui vise à garantir un accès au vaccin sur une large échelle et sans distinction de richesse ou de pauvreté, ainsi que des dispositions et initiatives engagées par ses moyens propres dans d'autres directions pour acquérir ce vaccin. De toutes les façons, les spécialistes de l'OMS affirment que pour vacciner les 60% ou 80% de la population et parvenir à une immunité collective, cela va nécessairement prendre des mois, voire des années, sans compter les problèmes de logistique et d'adhésion de la population. Rien ne sert donc de s'agiter outre-mesure ? L'étape actuelle sera, de gré ou par contrainte, pour l'Algérie et d'autres pays, consacrée à l'observation de ce qui se passera chez les précurseurs des campagnes de vaccination anti-Covid-19.

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