Propriétaires de chevaux de course, entraîneurs, cavaliers et travailleurs d'écurie de l'Hippodrome Antar Ibn Chaddad' Es-Senia, très touchés par les mesures de confinement qui ont mis à l'arrêt leur activité, ont lancé, dans une lettre adressée au ministère de l'Agriculture, un appel pour intervenir et autoriser les courses de chevaux à l'hippodrome. Les compétitions étant à l'arrêt depuis le mois de mars dernier suite à la pandémie du Covid19, c'est tout le personnel travaillant à l'hippodrome qui a vu son activité gelée. Cependant, selon des représentants de ces travailleurs, il a été procédé récemment à l'ouverture de certains espaces et pas d'autres. Ce qui a suscité un mécontentement parmi les propriétaires de chevaux, les entraîneurs, les cavaliers et aussi les travailleurs d'écurie considérant cette décision de maintenir le gel de trois espaces seulement, «d'injuste» et qui porte un préjudice considérable à leur activité. Dans cette lettre adressée au ministère, les propriétaires de chevaux de l'hippodrome évoquent aussi «le retard accusé dans le payement des salaires des mois de janvier, février et mars 2020. Ce qui a engendré une crise financière pour des familles entières qui vivent de l'activité de l'hippodrome». «Malgré nos tentatives auprès du directeur de la Société des courses de chevaux pour la relance de l'activité», ont souligné les représentants des travailleurs de l'hippodrome, «en vain, nous n'avons reçu aucune explication sur le maintien du gel de l'activité pour trois espaces seulement». Pour avoir plus d'explications sur la situation, nous avons contacté une responsable à l'hippodrome. Ce dernier a précisé que «la décision d'ouverture de ces espaces n'est pas de nos prérogatives. C'est la direction générale qui est habilitée à prendre une telle décision. Jusqu'à présent nous n'avons rien reçu d'Alger».