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Système de santé: Plaidoyer pour une véritable réforme
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 05 - 2021

«Vous pouvez avoir un hôpital des plus modernes possible, mais sans les compétences requises ça ne sera qu'une coquille vide ». C'est en ces termes que le professeur Djamel Eddine Nibouche, chef du service cardiologie à l'hôpital Nafissa Lahrèche à Alger, a résumé, hier, l'état général du secteur de la santé en Algérie, avant de plaider pour « des réformes » qui réadaptent notre système de santé aux exigences à la fois structurelles et à la gestion moderne des hôpitaux. Pour le l'Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale, cette réforme hospitalière suggère également « de débarrasser l'hôpital des charges qui seraient hors de sa vocation principale». Tous les voyants plaident, en effet, pour une réforme globale et urgente du système de santé: des structures vieillissantes, un manque de gestion moderne intégrée, un déficit managérial, une gestion chaotique des services annexes et de proximité. On fait une réforme, appuie le Pr Nibouche, quand un système devient non performant et l'urgence est de passer au diagnostic pour aborder une réelle réforme en concertation avec les experts, avec les gestionnaires, avec les auxiliaires du secteur et toute l'équipe régissant l'établissement hospitalier en Algérie. L'orateur n'hésite pas à qualifier notre système «d'archaïque» et appelle à amorcer des chantiers de réflexions pour repenser les priorités et les missions dévouées à l'hôpital afin d'aboutir à «un système fonctionnant de plein efficacité». «Nous avons un ministre délégué qui est en train de préparer des textes. C'est bien, mais c'est insuffisant», indique-t-il. Pour le Pr Nibouche, il est également très important de consulter les spécialistes qui sont au fait de l'évolution de l'état de la santé dans le pays. Considérant la réforme comme forcément «intersectorielle,», elle fait intervenir, a-t-il expliqué, l'ensemble des acteurs et des services de la santé afin de parfaire la rénovation du système sanitaire dont la gestion hospitalière. «Il faut savoir que l'épidémiologie d'un pays change avec l'évolution des maladies. Et avec cette évolution, les moyens et méthodes doivent évoluer parallèlement», a-t-il affirmé. L'état épidémiologique algérien n'est plus celui des années 1970.
Aujourd'hui, il y a les maladies dégénératives, le cancer, le diabète, etc., a-t-il soutenu.
Selon l'intervenant, un système sanitaire doit s'adapter aussi aux catastrophes en disposant d'un plan national de sauvetage, citant au passage avec regret l'exemple de la toute première réaction au Covid qui se résumait à dire qu'«on n'était pas préparé à cette épidémie». « Il y a des priorités, on doit procéder par phases, propose-t-il, à commencer par réorganiser l'hôpital car il y a un désordre.
La gestion de nos hôpitaux est archaïque et il faut remettre de l'ordre et moderniser sa gestion, soutient le spécialiste qui ajoute que la gestion hospitalière est anachronique et repose sur des méthodes anciennes », appelant à une modernisation rigoureuse de cette gestion.
Le comparant à une entreprise ou un hôtel, l'hôpital doit être, selon le chef du service cardiologie à l'hôpital Nafissa Lahrèche, géré comme une clinique privée, qui ne souffre pas de pannes qui causent des arrêts de services. Pour assurer une gestion moderne de structures hospitalières, «il faut les débarrasser de certaines charges comme la nourriture, la maintenance, la gestion du parc ambulances, de la blanchisserie qui ne font pas partie de sa vocation première». «Voyez-vous une clinique privée qui travaille 24 heures 7/7 tomber en panne ?! Alors qu'au niveau d'un hôpital public, on reste parfois des mois à attendre pour réparer un appareil», fait-il constater non sans amertume. «Il est temps que la gestion de l'hôpital se hisse aux standards internationaux», a plaidé le professeur Nibouche, préconisant des «équipes de gestion cohérentes pour accomplir une gestion intégrée et réaliser ainsi des performances».


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