Pour cette rentrée scolaire, la direction de l'éducation s'engage à prendre en charge un maximum d'enfants aux besoins spécifiques. En plus des centres spécialisés relevant du secteur de la solidarité, 122 classes sont ouvertes au niveau des établissements scolaires pour assurer la scolarité de ses enfants selon les chiffres communiqués récemment par l'académie. Ces classes sont réparties à travers 84 établissements scolaires. Selon la même source, 1.010 enfants aux besoins spécifiques sont concernés dont 228 trisomiques, 82 sourds-muets, 276 autistes et 30 souffrant de retard mental léger entre autres. Les classes intégrées sont ouvertes dans certains établissements scolaires à travers le territoire de la wilaya afin de prendre en charge uniquement les enfants souffrant de handicap léger. Pour rappel, à travers le ministère de l'Education nationale et le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, l'Algérie a mis en place un ensemble de dispositifs pour assurer la scolarité des enfants handicapés selon la nature et le degré de leur handicap. C'est ainsi que ces enfants sont pris en charge, soit par des établissements spécialisés, sous tutelle du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, ou par des établissements scolaires du ministère de l'Education nationale où ils bénéficient d'une intégration partielle ou totale. A Oran, le manque d'écoles et de centres spécialisés pour ces enfants est vraiment déprimant pour les parents. Pour améliorer la prise en charge des enfants autistes, un centre pédopsychiatrique destiné à la prise en charge des enfants autistes et des enfants trisomiques sera ouvert par l'association «Chabab El Bahia» au niveau de la daïra d'Aïn El Turck. Ce nouveau centre, qui sera ouvert lors de la rentrée scolaire, vient renforcer les centres ouverts par la direction de la santé. Ce projet a été concrétisé en collaboration avec la direction de l'action sociale et les bienfaiteurs. Le centre a déjà été aménagé et va assurer les consultations spécialisées et aussi le dépistage de ces pathologies. Il sera dirigé par des pédopsychiatres, des orthophonistes et des psychologues. Un projet similaire sera lancé au niveau de la commune d'Arzew. A Oran, les possibilités de diagnostic et de prise en charge des personnes touchées par l'autisme restent insuffisantes. De nombreux enfants ne reçoivent donc pas de diagnostic précis ni de soins et services appropriés.