Dans les sociétés dynamiques, le savoir est l'un des éléments de base, sinon le premier, dont la collecte, la diffusion et la reproduction en vue d'ouvrir les possibilités d'innovation mobilisent les énergies. On avait relevé il y déjà plusieurs années 1 que, selon Toffler A., « Dès 1970, alors que les dirigeants de l'économie américaine s'obstinaient à considérer comme assurée la stabilité de leur monde de vieilles usines, leurs homologues japonais, et jusqu'au grand public, étaient littéralement bombardés de livres, articles et émissions télévisées, qui tous annonçaient l'évènement de l'âge de l'information et se situaient résolument dans la perspective du XXIe siècle. Tandis qu'aux Etats-Unis, l'idée de la fin de l'industrialisme ne provoquait que haussements d'épaules, les décideurs japonais du monde des affaires, mais aussi du milieu politique et des médias, l'accueillaient et y adhéraient avec enthousiasme. Le savoir, concluaient-ils, serait la clef de la croissance économique du XXIe siècle » 2. De cette citation ressortent les éléments de base sur lesquels s'appuie l'évolution globale d'un pays à terme, en fonction de sa situation de départ, de son environnement général et de ces objectifs fondamentaux. La dynamique liée à l'acquisition, la transmission et la production du savoir renseigne sur les interactions entre l'Etat, sphère du politique et l'économie. La question de la reproduction scientifique, politique et sociale y trouve alors son sens. Elle est cruciale, qu'il s'agisse du savoir ou de sa gestion dans une économie en construction qui en manque. Elle interpelle l'enseignement universitaire dans ses structures, son contenu, sa gouvernance, le degré d'engagement éthique de ses enseignants dont en premier ceux de grades magistraux, les modalités de renouvellement de sa pédagogie ou plus exactement de son andragogie 3 et de ses objectifs. Souvent méconnue dans ses réalités douloureuses, marginalisée car auréolée d'une aura sociale virtuelle profondément démagogique, l'université et son statut n'intéressent les institutions hiérarchiques que dans la mesure où elle peut permettre son utilisation politicienne, dans la mobilisation de la collectivité à travers une organisation verticale d'injonction et non de proposition de débats avant un choix universitaire collectif interne et décidé horizontalement. Cette contribution présente une analyse de la réalité universitaire et une proposition d'évolution efficiente à partir de quelques éléments que nous considérons comme primordiaux. Comme le note Guerid D. : « L'université se trouve aujourd'hui face à des problèmes nouveaux et inédits. Ont changé, tout à la fois, les composantes étudiante et enseignante, la langue et la culture dominantes, les rapports pédagogiques, le rapport au travail et au savoir et la vision du monde et de l'avenir. Ces problèmes n'ont pas eu le traitement qu'ils méritent ni par la tutelle ni par la recherche, prises l'une et l'autre dans la culture statistique et quantitativiste. Le résultat est que l'université réellement existante attend toujours son analyse scientifique, alors que les différentes parties prenantes sociales ne cessent d'appeler à une mutation décisive, c'est-à-dire au passage de l'impératif de quantité à l'impératif de qualité. »4 Dourari A., quant à lui, observe : « Comment obtenir des universités performantes qui produisent du savoir scientifique, tout en les confinant à la marge de la société et de sa gouvernance, qui plus est, en les mettant sous la domination du pouvoir, des mythes, de la médiocrité et du populisme ? »5 De ces observations, il est clair que Guerid D. et Dourari A. ont pu résumer chacun à sa manière les questions décisives que soulève depuis des années la situation de l'Université. Ces questions ré-émergent à un moment charnière non seulement de l'institution universitaire elle-même mais surtout de l'émergence d'une volonté aujourd'hui affirmée de construction de « l'Etat moderne » que balisent le droit et l'application des lois. Elles sont : - la langue de l'enseignement universitaire et de la recherche scientifique ; - l'organisation et la gouvernance de l'université ; - les rapports andragogiques, au savoir scientifique et à sa production ; - le rapport au travail et à la performance ; - la vision des rapports à l'Etat, au monde et à l'avenir. Dans l'analyse transversale succincte développée dans les trois parties ci-après, ce travail tente de les préciser sans pour autant en faire une analyse exhaustive, considérant que cette dernière se devrait d'être une entreprise collective organisée, basée sur la réalité tel que vécue, l'expérience des universitaires et surtout un débat collectif horizontalement mené sans tabous ni injonction verticale ni subjectivité de quelques natures qu'elles puissent être. L'objectif commun serait celui de répondre institutionnellement par un projet national applicable selon des échéances précises, à l'urgence de reconstruire l'université sur le socle de la modernité, de l'éthique et de la science. La collecte, la reproduction, la diffusion et la production d'un savoir scientifique sont les seules bases du changement structurel, politique, économique et social vers la modernité, le développement et le renforcement croissant de la souveraineté nationale, de la décision politique et sociale sur l'usage des ressources collectives. 1 - L'institution universitaire de 1980 à 2021. 2 - Perspectives. 3 - Autonomie et horizontalité pour l'Université moderne. 1 - L'institution universitaire de 1980 à 2021 Près d'une quarantaine d'années de transformations subies par l'université, y compris en nombre d'étudiants, d'enseignants associés souvent équivalent à celui des permanents sans que des critères scientifiques précis ne soient vérifiés au préalable, évolution plus chaotique que réfléchie quant aux conséquences inattendues au moins pour les universitaires eux-mêmes, ainsi que pour la société dans son ensemble, ont fait que la situation actuelle, profondément paradoxale, est loin d'être en conformité avec les attentes collectives légitimes. A travers les estimations possibles de ces attentes, il est aisé de comprendre que ces dernières resteront insatisfaites dans le futur prévisible, tant que l'état actuel de l'Université, sa fonction scientifique, sa gouvernance et son mode de gestion, sa langue d'enseignement et de recherche, resteront tels qu'ils sont, sans transformations systémiques significatives. Quels sont les principaux éléments caractérisant l'Université depuis 1980 ? - la massification sociale de l'enseignement au détriment des critères scientifiques nécessaires d'entrée à l'Université. Un des premiers indices des effets négatifs visibles de cette massification sans respect stricte des critères scientifiques est l'unilinguisme, en plus imparfait, de la majorité des inscrits en 1ère année universitaire, toutes spécialités confondues. Les cas des inscrits en 1ère année des sciences médicales, dentaires et pharmaceutiques, ceux inscrits dans les autres disciplines comme l'informatique, le génie civil, les sciences économiques, les sciences de gestion..., sont encore plus significatifs : des inscrits en 1ère année universitaire ne maîtrisant qu'imparfaitement la langue arabe et qui se retrouvent confrontés dès leurs premières heures d'enseignement universitaire à des enseignements oraux et écrits (polycopiés, bibliographies) en langue française et parfois anglaise qui ne sont qu'approximativement pratiquées par l'enseignant lui-même. N'est-ce pas un immense paradoxe subi en silence par les principaux concernés, les enseignants universitaires de tout grade et particulièrement au niveau éthique par ceux des grades magistraux ! C'est la première conséquence néfaste de la fameuse politique socialement stérile et scientifiquement contre-productive dite de « gestion des flux » que l'institution ne tente pas de dépasser. Alors que l'université a pour mission de produire des compétences certifiées dans la large gamme des savoirs scientifiques, l'expérience indique carrément le contraire de manière croissante et accélérée au fil des années depuis 1980. Un questionnement légitime se devait depuis longtemps d'être abordé à propos des missions et des impacts scientifiques de l'institution, une fois la sortie de la période encore imprégnée des relents de la colonisation étant actée. Manifestant l'incapacité de l'université à offrir un niveau de connaissance en terme de savoir au diapason de l'évolution scientifique internationale, cette dernière se confine dans un lieu de passage offrant des diplômes ne reflétant que peu la qualité attendue de connaissances acquises qu'en principe certifient les diplômes délivrés. Depuis les normes d'accès à l'enseignement universitaire, aux méthodes d'enseignement pratiquées, en passant par les contenus de ces enseignements, à la langue utilisée pour ce faire et aux modalités pratiquées de contrôle des connaissances, tous ces éléments sont à repenser et à redéfinir selon ce qui se pratique dans les universités performantes en terme de savoir scientifique dans le monde. Plus globalement dès son entrée à l'université, les moyens matériels existants insuffisants, leurs qualités limités quand ils existent, augmentent le rejet de l'enseignant et de l'étudiant « lambda » de tout effort d'adaptation et de concentration sur la qualité de sa propre mission dans un cas et de sa propre formation dans l'autre. Un des tous récents exemples de cette situation générale est vécu collectivement depuis 2020 à travers la politique dite « Enseignement à distance » qui n'a en fait, quand on adopte une posture objective, d'enseignement universitaire à distance que le nom. Si on se limite à analyser un peu plus profondément un seul des éléments bloquant l'acquisition du savoir scientifique et partant augmentant l'inadéquation entre la qualité en terme de savoir scientifique des diplômés universitaires et le marché du travail, y compris le travail de recherche scientifique et d'enseignement universitaire, ce sera celui de la langue d'enseignement. - l'arabisation généralisée de la transmission du savoir. Certes comme la plupart des pays du monde, l'Algérie a une langue nationale et officielle. Cependant, cette dernière, socialement légitime, ne saurait être imposée horizontalement comme langue unique à l'université. Le risque est déjà là, palpable, mesurable et profondément enraciné de blocage multiple des missions de l'université que sont l'acquisition, la reproduction, la transmission et la production du savoir scientifique. Parmi d'autres, deux éléments objectifs incontournables attestent clairement l'effet bloquant sur la concrétisation suivie des missions de l'université : le premier consiste en le peu reluisant classement international des universités, quel que soit le système de classement international considéré. Le deuxième est celui du degré d'employabilité des diplômés universitaires, certes dépendant du dynamisme du marché du travail mais également, si on choisit l'objectivité, de la qualité scientifique en terme de maîtrise du savoir, des diplômés universitaires à la recherche d'un emploi. Le critère de l'employabilité dépend des effets conjugués de plusieurs facteurs. Un de ces derniers concerne la maîtrise des langues étrangères, particulièrement du français et de l'anglais, dans leurs domaines de spécialité tels que les sciences médicales, de l'ingénieur, des sciences économiques et de gestion..., par l'écrasante majorité des sortants diplômés de l'université. 2 - Perspectives : Les principaux éléments qui se dégagent de l'analyse de l'évolution universitaire durant près d'une quarantaine d'années (1980 - 2021), permettent de construire objectivement une architecture structurelle souhaitable et même nécessaire pour construire une université contribuant à l'émergence enfin d'une autre université, condition de la construction de l'Etat moderne dans une seule perspective, celle de la maximisation du niveau de l'intérêt général à concrétiser effectivement. Prendre en compte cette architecture dans toute réforme profonde actuelle et à venir, en vue de reconstruire l'université sur les bases que son histoire récente, confrontée à la qualité des universités du monde développant et diffusant le savoir scientifique, permet à tout analyste objectif de mettre en valeur le chemin à suivre sans délais vers une université moderne reposant sur le savoir sous-tendu par l'exigence du respect de l'éthique dans les différentes phases organisationnelles, participatives et andragogiques. Combien le silence général pratiqué par les universitaires, particulièrement ceux de grades magistraux, lorsque des transgressions de l'exigence éthique à plusieurs niveaux de l'institution universitaire, a dévalorisé l'université aux yeux aussi bien de la société comme à ceux des partenaires et pairs étrangers ! Limitant cette analyse succincte à citer seulement deux parmi les plus criards des manifestations de cette transgression de l'éthique universitaire dans le silence bruyant et collectif de l'écrasante majorité des universitaires les plus hauts gradés : - le fait que parmi les premiers responsables de la gouvernance de l'Université, certains dans plus d'une des plus importantes universités étaient maintenu en poste près de vingt années successives, sans que la communauté universitaire ne s'exprime et ne critique cette situation paradoxale et dommageable à l'image de l'institution et de l'Etat, puisque ces cas paradoxaux ont été choisis, nommés et maintenus en poste si longtemps par une organisation verticale de la gouvernance universitaire. - le fait que récemment, des responsables centraux de l'institution universitaire nationale avaient considéré publiquement à travers leurs interventions médiatiques qu'un certain pourcentage de plagiat, selon eux, serait acceptable, particulièrement lors des rédactions de thèses doctorales et de publication de travaux universitaires. Là aussi, la communauté universitaire s'était tue, son silence bruyant contribuant à une généralisation de la dévalorisation de l'image nationale et étrangère de l'université. Les universitaires ne sont pas seulement des salariés de l'institution. Ils sont chargés par leur qualité d'universitaires gradés en matière de savoir, d'une mission collective et sociétale : celle de contribuer à ouvrir le chemin de la science et de l'objectivité à l'ensemble des composantes sociales de leur pays. Ainsi, leur contribution nécessaire à la construction d'une université moderne et éthique participera plus rapidement et surtout plus sûrement à l'émergence d'une autre université promouvant uniquement le savoir scientifique, son acquisition, sa reproduction et sa production, condition pour la construction même lente mais sûre de l'Etat moderne reposant sur le savoir scientifique et le respect des lois dans l'équité. Hors de la concrétisation de cette mission collective par les universitaires particulièrement celles et ceux des plus hauts grades magistraux, ces derniers se confineront donc à n'être que et à rester cantonnés à leur caractéristique fonctionnelle, celle de salariés de l'université. 3 - Autonomie et horizontalité, pour l'université moderne : Instituer un mode de gouvernance administrative et de gestion reposant sur une organisation horizontale associant effectivement au moins les enseignants et chercheurs confirmés, en adoptant cette organisation selon les conditions propres à chaque institution, est un des éléments incontournables dont la concrétisation renforce l'autonomie universitaire et lui ouvre des perspectives concrètes d'évolution au diapason des exigences du savoir et de la réalisation des objectifs d'intérêt général dont l'université publique est chargée de manière exclusive. Cependant, d'autres éléments au-delà des conditions relevant de la stricte gestion administrative et financière sont nécessaires à satisfaire. L'autonomie de l'université, pour être réelle, doit contenir les différents espaces de l'institution, sa gestion administrative et financière, son organisation horizontale gage de la participation de ses élites et leurs ancrages sur le long terme en son sein, sa visibilité générale mais également sa politique scientifique et de recherche dans le respect absolu des règles éthiques universelles. Réaliser ces conditions implique nécessairement de réformer la méthode de gestion institutionnelle nationale de l'université. Les décideurs dans l'Etat doivent intégrer dorénavant que le candidat à la fonction de « Recteur » doit répondre à des conditions propres à l'institution universitaire, pour prétendre réussir à être élu, dorénavant jamais désigné verticalement, pour avoir l'honneur de la diriger pour une période strictement définie, pouvant être renouvelable sous conditions précises, en association avec ses différents collectifs, celui des enseignants, celui des étudiants et celui des travailleurs chargés de tâches administratives. A ce sujet, ce travail propose la démarche suivante : A - Adopter le principe unique de l'élection pour la fonction de « Recteur ». B - Adopter les conditions à satisfaire, dont nous proposons au débat ci-dessous certaines d'entre elles, pour postuler en tant que candidat. - a - Avoir exercé effectivement la fonction d'enseignant universitaire pendant une durée effective minimale, en dehors de toute période d'absence de l'université pour formation ou pour détachement quelconque interrompant la mission d'enseignement. Ce travail propose que cette période minimale soit fixée à dix (10) années. - b - Disposer d'un C.V. académique mentionnant au moins trois publications internationales dans des supports (revues/ouvrages) soumis à l'évaluation scientifique par les pairs. C - Proposer un plan de travail fixant des objectifs précis et des délais stricts pour améliorer la situation générale (conditions d'études, de recherche, de vie universitaire...) de l'université concernée. D - Fixer une durée stricte de fonction au poste de « Recteur ». Ce travail propose une durée de cinq (05) années. A l'issue de cette période, le « Recteur » doit obligatoirement présenter un bilan public à la communauté universitaire ainsi qu'à la tutelle institutionnelle, justifié et détaillé, de sa mission depuis sa prise de fonction jusqu'au terme de cette dernière. En cas d'approbation de son bilan, ce dernier pourra re-postuler en tant que candidat à l'élection pour un nouveau mandat. Conclusion : Ce travail consacré à la situation actuelle de l'institution universitaire s'est limité aux grandes lignes d'une réflexion et d'une analyse s'inspirant de la réalité vécue durant près d'une quarantaine d'années. L'idée qu'on puisse objectivement en retirer est que l'université ne réalise que faiblement sa mission en dépit du fait qu'il s'agit de l'institution promouvant le savoir dont la mission est au bénéfice de la société, permettant la maximisation de l'intérêt général en contrepartie des efforts remarquables, sans pour autant qu'ils ne soient critiqués, de soutien matériel des pouvoirs publics. Cette situation n'entraîne pas seulement une déperdition renouvelée des ressources publiques. Comme les statistiques très imprécises par ailleurs l'indiquent, les sortants diplômés déjà au niveau des études de graduation, émigrent par milliers sinon dizaines de milliers chaque année. Cette tendance s'accroît au moins depuis 2005. Avant cette date, des nombres très importants de boursiers étudiants et même enseignants universitaires, ayant pu bénéficier de bourses publiques pour continuer leurs formations à l'étranger, ont fait le choix de ne jamais rentrer au territoire national, pour au moins rembourser la collectivité d'une part des charges qu'elle avait consentie à travers l'Etat, pour leurs formations. De cette analyse succincte, un des objectifs de la promotion d'une autre université, tremplin de la construction de l'Etat moderne, seul promoteur et protecteur de l'intérêt collectif, est de veiller à ce que la mission de promotion du savoir scientifique, soit la seule mission de l'université, en dehors de toute idéologie et de toute injonction verticale. * Pr. Economiste, Université Badji Mokhtar Références : Dourari A. 2014. « Préface ». In « Repenser l'Université », sous la coordination et la présentation de Guerid D. Arak éditions. Alger. Guerid D. 2014. « Présentation : repenser d'abord ». In « Repenser l'Université », sous la coordination et la présentation de Guerid D. Arak éditions. Alger. Khaoua N. 2019. « Crise systémique, conscience populaire et trahison des clercs en Algérie », Supplément Etudiant. El-Watan. p. 16 & 17. 20-03. Khaoua N. 2019. « La gouvernance de l'Université en Algérie, propositions de réformes », Supplément Economie. El-Watan. p. 14 & 15. 09-01. Khaoua N. 2019. « Enjeux Territoriaux et Transition Economique en Algérie » In : Dr Dirèche K. (Sd). L'Algérie au Présent. IRMC-Khartala. Paris. Khaoua N. 2009. « Le LMD et l'enseignement supérieur en Algérie ». In : Charlier J.E. « Les universités africaines francophones face au LMD. Les effets du processus de Bologne sur l'enseignement supérieur au-delà des frontières de l'Europe », Academia-Bruylant, Bruxelles. Khaoua N. 2002. « Gestion du Savoir et Economie : déstructuration, désarticulation et Marchandisation : L'exemple des sciences Economiques ». Revue MECAS. Université A. Belkaid. Tlemcen. Talbot W. R. 2003. « Pédagogie ou andragogie médicale ? ». Revue Pédagogie médicale 2003. 4 (1): 33-34. Toffler A. 1991. « Les nouveaux pouvoirs : savoir, richesse et violence à la veille du XXIe siècle ». Fayard. Paris. 1- Cf. Khaoua N. 2002. Colloque Tlemcen et Revue MECAS. 2- Toffler A. 1991. 3- Cf. Talbot W. R. 2003. « Pédagogie ou andragogie médicale ? ». Revue Pédagogie médicale 2003. 4 (1). 33-34 4- Guerid D. 2014. « Présentation : repenser d'abord ». In « Repenser l'Université », sous la coordination et la présentation de Guerid D. Arak éditions. Alger. 5- Dourari A. 2014. « Préface ». In « Repenser l'Université », sous la coordination et la présentation de Guerid D. Arak éditions. Alger.