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Chahid Ali Boumendjel
Publié dans Réflexion le 30 - 07 - 2011

Ali Boumendjel : une affaire française, une histoire algérienne. C'est le titre de l'excellente biographie signée par la jeune historienne Malika Rahal.
Ali Boumendjel, c'est cet avocat nationaliste torturé durant 43 jours, et assassiné en 1957 en pleine Bataille d'Alger par les hommes du fameux commandant O, le général Paul Aussaresses, qui avouera avoir maquillé l'élimination de Boumendjel en suicide dans son livre Services spéciaux, Algérie 1955-1957, paru en 2001 aux éditions Perrin. Pour l'histoire algérienne, Ali Boumendjel a été ce modéré bourgeois, qui a mis ses talents d'avocat et ses amitiés politiques au service du FLN. L'homme qui a milité pour l'ouverture du jeune Front à toutes les autres tendances, de Ferhat Abbas aux communistes algériens. Pour l'affaire française, la disparition, la torture et l'assassinat de ce jeune avocat libéral, habitué des salons parisiens, dont le frère, Ahmed - également avocat - mariée à une française, ami de Jean Daniel, bouleverse l'opinion parisienne : ce n'est pas un simple «suspect» des réseaux des bombes du FLN liquidé par la 10e Division para du général Massu. Ali Boumendjel fut le premier avocat engagé dans le combat pour l'indépendance à être assassiné par l'armée française. Il fut arrêté à Belouizdad (ancien Belcourt), le 8 février 1957, sur son lieu de travail par les parachutistes.Sauvagement torturé pendant les 43 jours de sa détention, il a été achevé le 23 mars 1957 par le commandant Aussares, sur ordre de Massu.
La veuve du Chahid revendique la vérité
La veuve du défunt, Chahid Ali Boumendjel , Mme Malika Boumendjel avait demandé à l'Etat français dans une lettre ouverte en 2001, que la vérité soit dite par ceux-là mêmes qui représentent la France aujourd'hui, a longuement insisté sur cette triple exigence " le pardon, la reconnaissance des crimes commis et le rétablissement de la vérité " sur les conditions de la détention et de l'assassinat de Ali Boumendjel. Sur le même sujet ,un colloque commémorant le 50e anniversaire de l'assassinat (23 mars 1957) du Chahid maître Ali Boumendjel s'est tenu à Paris, pour rappeler les crimes commis pendant la guerre de Libération nationale par l'armée coloniale française. Les intervenants , ont dévoilé l'ampleur de l'atrocité des crimes commis pendant la colonisation par de hauts gradés de l'armée français, à l'image du tristement célèbre général Aussaresses, bourreau du martyr Larbi Ben M'hidi, qui avait reconnu sans le moindre remord l'assassinat de l'avocat Ali Boumendjel dans des interviews accordé au journal Le Monde.Il est à rappeler que selon des témoignages historiques, le Chahid Boumendjel, en pleine " Bataille d'Alger " fut précipité du haut d'une passerelle à Alger après 43 jours de détention dans une ferme près d'Alger et où il fut torturé physiquement et psychologiquement ".Dans une déclaration à l'APS, Sami Boumendjel, l'un des trois fils du Chahid a affirmé que " l'objectif de ce colloque est de rétablir la vérité et réhabilit maître Ali Boumendjel, afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa détention et de son assassinat et d'exiger que la France demande enfin pardon à l'ensemble du peuple algérien et reconnaisse les crimes qu'elle a commis pendant la guerre ". Il a ajouté que " si nous exigeons aujourd'hui la vérité et la réhabilitation de maître Ali Boumendjel quant aux circonstances violentes de sa détention et de sa liquidation par son assassin qui a tourné d'une manière perverse son assassinat en " suicide, c'est pour lui rendre justice, sa dignité ".Maître Antoine Comte, avocat conseil de la Famille Boumendjel, a donné, de son côté, un aperçu sur " la justice française dans la colonisation ", relevant qu'il faut parler " plutôt d'injustice, car l'appareil judiciaire colonial, c'est maintenir l'injustice ". Il a rappelé, par ailleurs, les différentes lois d'amnistie, dont celle de 1968 ayant été votée " peu après le déplacement subit du général de Gaulle à Baden Baden pendant les événements de mai 1968 en France ", et la loi de 1982. Cette loi " reconstituant les carrières des officiers factieux, a été voulue par le Président François Mitterrand malgré les critiques indignées des milieux démocratiques ", a-t-il expliqué.


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