La bourgade des Ouled Benyahi, relevant de la commune de Beniane et qui se retrouve coupée du reste du monde, à cause des risques d'effondrement d'un pont. Cet ouvrage qui menace en effet de s'écrouler à tout moment, incite les habitants de cette bourgade à dénoncer le peu d'intérêt que lui accorderaient les autorités locales, qui selon eux, «n'ont rien fait pour remédier à ce problème», dont la menace plane sur la tête de ces habitants, obligés de se rendre quotidiennement au chef-lieu de commune, parmi eux, bon nombre de collégiens scolarisés. D'après nos interlocuteurs, comme ces élèves ne peuvent plus passer par ce pont fragilisé par les dernières crues, ils se hasardent à traverser l'oued coulant en contrebas, au risque de se faire emporter par le courant, avant de pouvoir rejoindre leurs établissements scolaires. Un risque de plus en plus présent surtout en cet hiver, où les pluies sont de plus en plus abondantes et rendent ce parcours inaccessible. Pourtant, cette abondance ruisselante ne se traduit nullement sur les apports en eau potable à cette bourgade, qui souffre d'une insuffisance chronique en AEP, et ce, en dépit du forage et de l'équipement d'un nouveau puits censé combler le déficit, mais qui attend toujours d'être mis en service. Interrogé sur l'avenir de ce pont croulant, le P/APC de Beniane a déclaré qu'il a fait l'objet d'une demande d'inscription aux services concernés. Demande qui prévoit la construction d'un nouveau pont, ainsi que la réhabilitation de la route desservant ce village. S'agissant de l'amélioration de l'AEP, le maire a conditionné l'exploitation du nouveau puits à la réception d'une autorisation appuyée par les résultats d'analyses confirmant la bonne qualité de son eau et par-là même la possibilité d'alimenter ce douar à partir du forage en question