Le professeur Si Ramdane expliqua : ‘ « Le processus denationalisation se continue par la nationalisation des sociétés pétrolières anglaises et américaines le 5 juin. Les ambitions nationales de souveraineté et d'industrialisation sont clairement proclamées par le plan triennal (67 – 69). Les premières sociétés nationales voient le jour à cette même période. Ainsi naissaint SONACOM et SNMC (juin Décembre 1967) sous les applaudissements des travailleurs. Souveraineté toujours, souveraineté encore…L'année 1968, commence par l'évacuation totale de la base militaire navale de Mers El Kebîr, avant dernier bastion de la présence militaire française en Algérie, sous les applaudissements des nationalistes algériens. Elle se poursuit entre Mai et juillet par la nationalisation des consortiums étrangers de distribution des produits pétroliers, de 27 sociétés étrangères spécialisées dans la construction mécanique, les engrais et le matériel de construction. Tout est fait sous les applaudissements de la majorité. Et avec les applaudissements .L'Algérie a signé des traités de bon voisinage avec le Maroc , La Tunisie, le Niger, le Mali, la Libye Et la Mauritanie Les années des applaudissements n'en finissent pas. Ainsi le 15 janvier 1969, la mise en place du Service national de 24 mois. Cette institution qui participa de façon active au développement du pays se verra confier des travaux d'importance à son actif, nous pouvons citer la route transsaharienne, le barrage vert et bien d'autres réalisations, réalisés par les bras des enfants du peuple de cette majorité qui applaudit ; El Hadjar, géant de l'industrie était inauguré en juin 1969, il donnera à l'Algérie un outil sidérurgique de taille. C'est également au cours de ce mois qu'entre en fonction le Complexe d'ammoniac et d'engrais azotés d'Arzew, sous des applaudissements. Le 15 juin 1970, encore des applaudissements, pour la nationalisation de six sociétés pétrolières étrangères : Mobil Oïl, Amif, Shell, Philips, Petrolum, et le 12 novembre nouveaux applaudissements pour la na ionalisation des sociétés américaines opérant en Algérie (New mont Overseas) Un grand éclat d'applaudissement a duré l'année 1971 et le 24 février, c'est une des plus importantes dates de l'histoire moderne de l'Algérie, c'est en effet, ce jour de l'année 1971 dès que nous avons entendu le mot ‘'QARARNA'' qui a vu la nationalisation des hydrocarbures qui va donner une impulsion nouvelle à l'industrie pétrochimique algérienne. Le 17 Mars, le premier pétrolier algérien le ‘'Hassi Messaoud'' entrera dans le port d'Alger sous les applaudissements des dockers et des officiels venus pour la circonstance, et le 12 avril sera signée ‘'la loi fondamentale sur les hydrocarbures'', sous les applaudissements. Le 7 Novembre 1971, nouvel applaudissement chez les paysans. Ce monde paysan n'oubliera pas cette date ; car elle est celle de la signature de l'ordonnance relative à l'appl cation de la Révolution Agraire. Le 16 Novembre sera signée une autre ordonnance : celle relative à la gestion socialiste des entreprises, sous les applaudissements des milliers de travailleurs « Arzew El Jadid » premier port méthanier du monde est inauguré en même temps que le complexe GNL 1, le 28 février 1978, sous des applaudissements. Ce jour là je faisais partie des membres qui étaient très proches du Président quand j'ai entendu feu Houari Boumediene alors qu'il inaugurait le GNL 1 sous les applaudissements des travailleurs, murmurait tout seul, en vérité il a bien dit « Al Hamdou lillah on en est arrivé là »A cette époque est selon le recensement de 1977, la population algérienne est estimée au premier janvier 1978 à 18.250. 000 habitants. Le 19 Mai 1975, 1500 délégués rassemblés au palais des Nations donnent naissance à l'Union Nationale des jeunes Algériens (U N J A) à l'occasion du Congrès constitutif de cette organisation de masse. Une conférence nationale s'était déroulée le 19 mai 1975. (5 au 10 janvier 1979) sous des applaudissements qui ont duré plus de 15 minutes sans interruption. Et puis… plus rien, on n'applaudit plus ! Tu sais pourquoi ya Kaddour on n'applaudit plus ? » : « Ma âla Balich Cheikh, hadi ma Qrinahach ! »Et le professeur qui réponds : « Hna kif kif hadi ma Qrinahach, et c'est l'heure du Adhane, à demain Saha ftourkom.