Bafouant toutes les réglementations en vigueur et les lois de la République, la construction illicite continue à sévir en portant une atteinte flagrante à l'urbanisme et aussi à la loi architecturale. Cette nouvelle méthode qui concerne les transactions occultes des lots de terrain à bâtir dans des lotissements réguliers et légaux. Il s'agit de braver l'interdit consigné officiellement dans les cahiers de charge, notamment de l'agence foncière d'Oran. Une nouvelle méthode occulte de procéder aux morcellements de terrain. Certains « spécialistes » dans les transactions occultes, se sont penchés dernièrement sur l'acquisition des terrains pour les morceler et les revendre ensuite, tirant un profit énorme dans cette nouvelle affaire sucrée pendant que l'autorité compétente est en léthargie en cette période spécialement de crainte d'une éventuelle révolte !!!. Le cas flagrant à Misserghin au niveau de la cité 214 logements, qui se retrouve aujourd'hui à plus de 220 lots et la gangrène ne s'arrête pas, puisque l'enregistrement notariale est exécutée, par notaire, malgré le document du cahier des charges stipulait clairement l'interdiction du morcellement, qui, une fois l'acte de propriété délivré se retrouve bloqué au niveau des deux services de l'urbanisme locaux APC et bureau de l'urbanisme d'Oran. Alors que les auteurs actifs dans la construction et dans le sens de mettre les autorités compétentes plus tard devant le fait accompli. D'autres avec un seul permis de construire réalisent deux constructions différentes ! La sonnette d'alarme est tirée par l'association du quartier, qui a saisi les responsables concernés afin de mettre un terme à une nouvelle formule qui favorise la clochardisation des cités résidentielles. L'association du quartier dira son président, s'attend à une riposte énergique des autorités. Main basse sur les terres agricoles S'il est vrai que la commune d'Oran n'est pas tout à fait à vocation agricole mais elle recèle encore des exploitations individuelles et collectives qui attisent la convoitise de toute sorte de prédateurs pour y établir des projets immobiliers leur permettant d'engranger des milliards. Nous citerons deux exemples qui sont à l'actualité ces derniers jours. Le cas de cette EAI située entre le cimetière d'Ain Beida et la coopérative immobilière « 8 mai 1945 » qui a été acquise contre toute réglementation par un personnage se disant avoir des relations avec certaines autorités et qui érige une clôture en dur malgré le rejet de sa demande d'autorisation par le services de l'urbanisme pour présence d'un gazoduc et d'une ligne de haute tension et pourtant il continue à le faire défiant toutes les lois de la république et les autorités locales. On sait aussi que les services agricoles ont émis, au départ, un avis favorable (le document est en notre possession) et que le directeur qui l'a signé a été muté. L'objectif de toute cette gymnastique étant, selon une source au fait du dossier, d'utiliser le terrain pour un projet immobilier .L'autre affaire et pas des moindres puisqu'il s'agit d'une terre agricole d'un demi hectare localisée du côté de hai Bouamama sur laquelle plusieurs habitations sont en cours de réalisation. Là, la forme a été mise puisque toute une procédure a été suivie pour son acquisition et sa transformation en terre urbanisable. Les Services de l'APC, le responsable (élu) du secteur urbain notamment a, en 2008, autorisé cette prédation en établissant un certificat d'urbanisme et un permis de construire ainsi qu'un permis de lotir pour une seule habitation alors qu'au moins cinq sont en train d'être érigées et nous l'avons constaté sur place. L'initiateur de cette affaire s'est permis de revendre le reste. Il faut signaler que nous sommes en possession du dossier complet confirmant ces dépassements nous déclare un confrère journaliste. Espérons seulement que les autorités concernées prennent les décisions qui s'imposent en mettant fin à cette gabegie qui ne fait qu'accroitre le sentiment d'injustice qui prévaut au sein de notre société et préserver ce qui peut l'être de la prédation. Et à Misserghine projet de construction de 350 logts sur une terre agricole Les responsables d'Oran, ont décidé de lancer un projet de construction de 350 logements en bâtiment type social, exactement sur une terre agricole en bordure de l'autoroute sensée être l'entrée ouest de la ville d'Oran. Bien que la commune disposait de terre non agricole réservée à la construction et située au nord de la ville et une autre située au niveau du quartier ‘'Rocher'', la terre agricole ciblée et viser demeure le choix pour le béton. Les utilisateurs de cette terre n'ont cessé de crier leur colère puisqu'ils étaient sommés de quitter leur terre. L'un d'eux a trouvé les portes ouvertes de la Radio Al Bahia pour lancer un message dans l'espoir qu'il sera entendu par le wali, puisque toutes les requêtes adressées au représentant de la wilaya ne semblaient pas arriver à leur destinataire et probablement détournées au niveau du BOG.