A l'approche des élections de 2012, déjà les partis de la coalition, FLN / RND et MSP, se sentaient gênés, par le printemps arabe qui a bouleversé la carte routinière de la fraude électorale dans les pays arabe et bien sur l'Algérie est tout à fait concernée. Puisque les électeurs électrices algériens, attendent avec impatience les prochaines élections qu'elles devraient être avec toute la transparence et loin de toute fraude ou manipulation, comme dans le passé. C'est pourquoi en ce moment précise, certaines réformes et proposition du Président de la République sont réfutées par la majorité des députés. S'agit-il d'un réveil en retard d'une conscience longtemps en léthargie ? S'agit t-il d'une préparation d'un coup d'Etat à froid ? S'agit t-il d'une organisation occulte qui tire les ficelles dans les coulisses de l'APN pour s'emparer du pouvoir après Bouteflika ? Ces agissements des votes de députés contre certaines réformes décidées par le Président de la République, souvent fumeux, achèvent de jeter le trouble, surtout quand on vote contre l'ouverture du champs politique de la députation à la femme algérienne, alors que les observateurs politiques prédit qu'une force pourra tenter d'ici la fin de l'année d'imposer un nouveau « leadership !! Ces votes de la députation, ont montré ce qu'est cette « littérature conventionnelle des feuilletons de l'APN », avec ses clichés et ses situations stéréotypées. Mais on découvre que contrairement aux attentes de la population, on a révélé surtout des obsessions, une espèce de mentalité fanatique qui se cache derrière tout cela. Au fil des jours, et depuis l'entrée sociale, des voix algérienne rompent la belle unanimité du début de l'année et s'élèvent en faveur d'un changement, si les Réformes du Président ne trouvent pas leur chemin vers la validité. Déjà le gouvernement constitué par les partis de coalition, tout en maintenant sa position sans changement, adopte une attitude non prudente. Au-delà des incertitudes qui commencent sur les Réformes adoptées par le Président de la République se pose la véritable interrogation : quel est le but des députés FLN / RND et MSP ? Peut-être les Algériens n'interprètent-ils pas de la même manière la situation actuelle du pays et surtout les dernières sorties des députés : incident aux yeux des uns, étape de Réformes de grande envergure pour les autres. Quel que soit l'interprétation, les jours à venir révéleront des dessus et des dessous dans la scène politique. Mais ce qui est stupéfie, c'est le refus de comprendre l'enjeu de cette situation et cette carte politique, dont les députés sont enfin réveillés du mauvais côté ! Qu'on ne s'y trompe pas : le jour viendra –celui de l'élection législative, par exemple – où l'électeur son savoir faire redeviendra indispensable. L'Algérie commande une autre politique transparente. Après tout, Bouteflika n'est pas destiné à rester à Al Mouradia ad vitam aeternam.