Il n'est un secret pour personne que le secteur de la santé à Mostaganem, ne dispose pas d'un centre hospitalier digne de son nom. Depuis l'année 1962 date de l'indépendance du pays, cette région du Dahra fonctionne avec un hôpital difficilement fonctionnel, qui nécessite des modifications et transformations radicales, conformes à l'image du secteur de la santé publique .Cette infrastructure hospitalière de Mostaganem ‘dénommée ‘' Ernesto CHE GUEVARA'' qui a été implantée dans une ancienne caserne des colonisateurs, ne cesse de tomber en désuétude, malgré maintes tentatives de réhabilitation. Par ailleurs, lors de sa visite de travail et d'inspection durant le mois de décembre de l'année écoulée, le Ministre Djamel Ould Abbès, a sommé les premiers responsables concernés à fermer littéralement le bloc opératoire pour une éventuelle transformation et modernisation. Lors d'un entretien avec le personnel médical, le ministre a fait part au spécialiste en Ophtalmologie et néanmoins Président du Conseil Médical , que le bloc opératoire composé de cinq salles d'opération une fois réaménagé, sera doté d'un équipement sophistiqué, d'ailleurs le ministre a souligné « qu'il n'est pas venu les mains vides » l'hôpital sera rénové et bénéficiera d'une dotation d'équipements modernes, entre autres, un centre de greffe de la cornée, un amplificateur de brillance, de laboratoires, de générateurs pour hémodialyse, pour ne citer que ceux là. Aujourd'hui, soit depuis une année environ aucune promesse n'a été tenue, le bloc opératoire a été bel et bien fermé, et les médecins rencontrent d'énormes difficultés pour accomplir leur tâches, de se conformer à un programme spécifique d'interventions chirurgicales, dans la mesure où ils se disputent l'unique salle d'opération du bloc de l'O.R.L .Chirurgiens et patients par devant cette regrettable situation ne savent plus à quel saint se vouer. IL est malheureux de le dire, et encore plus de l'écrire, qu'avant la fermeture de « l'écurie » le terme, stipulé par le ministre, le problème de programmation des interventions chirurgicales ne se posait pas, et même les évacuations étaient amoindries. Etant dans un état déplorable, ce bloc opératoire pleure sur son sort, et à ce jour aucune action de réhabilitation n'a été entreprise. En outre le bloc réservé au service de la radiologie est en quête de réaménagement du sol, nécessitant la pose de carrelage, avec la poussière qui se dégage, les appareils ultras sensibles peuvent sérieusement être désaffectés. En tout état de cause, l'hôpital CHE GUEVARA est dans un état affligeant, déconcertant, et ne mérite point le sort qui lui est réservé. La balle est dans le camp du ministre.. !