L'hôpital de Mostaganem ne cesse de susciter des débats et commentaires passionnés à travers la place publique. Cette noble institution, est-elle encore en quête d'une véritable prise en charge ? Pourquoi cette structure n'arrive t'elle pas à connaitre un élan significatif ? Cet établissement mérite t-il le sort qui lui est réservé ? Malgré la bonne volonté et la disponibilité du personnel médical et paramédical, le secteur sanitaire Che-Guevara de Mostaganem ne semble pas renouer avec la propreté, l'hygiène et la salubrité, pour s'en convaincre de cette amère réalité, il suffit de faire un tour au niveau de cette enceinte, et plus précisément aux environs du service de la pédiatrie, pour constater de visu, une mini décharge publique, véritable dépotoir et un bac à ordures dans un état déplorable. Les ordures rebelles, ce tas d'immondices au sein de cette noble institution, censée être un modèle en matière de propreté et de salubrité, pourraient être la cause de la prolifération de rats, moustiques et autres bestioles nuisibles à la santé. Pa railleurs, depuis le 19 décembre de l'année écoulée, lors de la visite du ministre de la santé, qui a ordonné illico-presto la fermeture du bloc opératoire, pour d'éventuels travaux de réhabilitation et d'aménagement, à ce jour aucune action n'a été entreprise. Les lieux sont dans un état lamentable et déplorable ; qui n'honorent point cette noble structure. L'état de délabrement de ce bloc opératoire, n'est que la résultante de la mauvaise image d'un pareil établissement hospitalier. Les responsables concernés, sont judicieusement interpellés d'une part par les médecins spécialistes, d'autre part par les patients afin que les travaux d'aménagement de ce bloc opératoire, véritable colonne vertébrale de cet hôpital soient entrepris dans le temps et dans l'espace. Pour ce qui est de l'hygiène, l'entretien de l'environnement et de la prévention, la balle est dans le camp des responsables concernés, sans commentaire.