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Le poulets prend des ailes à Mostaganem
Publié dans Réflexion le 22 - 02 - 2012

Décidément, les ménages aux bas revenus n'ont plus de chance avec les intempéries qui ont inondé leurs foyers, et qui viennent également de faire grimper le kilogramme de poulet qu'ils parvenaient à se payer. Désormais, ils n'ont que les tripes et les abats de volailles à se mettre sous la dent à 250 dinars le kilogramme, des produits qui s'offraient autrefois aux chiens et chats errants qui rodaient autour des boucheries...!
Finalement, les petites et moyennes bourses restent toujours les seules à être confrontées à la cherté de la viande blanche, qui sévit depuis presque un mois. Jadis, ils parvenaient à se payer presque toutes les semaines le kilogramme qu'ils partageaient en parts égales, mais depuis, ils ne peuvent plus le faire. Face à cette brusque envolée des prix de la viande blanche et des œufs devenus presque inaccessibles, les ménages aux bas revenus se sentent obligés de se priver de tous les produits avicoles, en ce rude hiver, se contentant de lait et de pain en attendant le printemps qui sera long à venir..! La vague de froid sibérien, et les violentes pluies du mois de février, ont fini par endommager des dizaines de poulaillers de fortune (des chapelles agricoles couvertes de foin), à travers presque toutes les communes de la wilaya où l'aviculture est dominante. Ces derniers n'ont pu résister, ni au ruissellement ni aux inondations des eaux pluviales qui les ont touchés de plein fouet, ni au froid glacial qui a fini par les "habiter" pour les transformer plutôt en chambres froides. Ce climat exceptionnel, a été défavorable à l'aviculture et également catastrophique en pertes se chiffrant en millions de centimes pour certains aviculteurs, il a été aussi à l'origine de la hausse de la mortalité de milliers de poussins âgés de 5 à 8 jours, n'ayant pas pu résister à survivre à de basses températures avoisinant le zéro Celsius au cours des nuits. Aussi face à la forte baisse d'offre en produits avicoles et la demande toujours croissante, certains aviculteurs n'ont pu que proposer la rare production à des prix exorbitants d'où l'augmentation du prix du poulet à 400 dinars le kilogramme, la dinde à 500 dinars et l'œuf à 15 dinars sur les étals des boucheries spécialisées dans la volaille...! Selon Ahmed, un jeune aviculteur de Hassi Mamèche, « l'aviculture, est devenue une activité difficile à exercer en cet hiver », selon lui il vient de fermer ses 2 poulaillers et ce par manque de financement mais surtout par le manque de gaz butane, produit indispensable pour maintenir une température de 30° au sein des lieux d'activité. Le froid de la première semaine du mois, et la pénurie du gaz ont fini par venir à bout des 2000 poussins qu'il n'a pu sauver du gel. Le kilogramme de l'aliment, est passé d'une semaine à une autre de 300 dinars à 400 dinars le quintal et oscille de 8000 à 12000 dinars pour l'aliment plus concentré de la poule pondeuse, et les produits phytosanitaires sont devenus hors de portée, pour plusieurs aviculteurs qui ont mis la clé sous le paillasson en attendant des jours meilleurs, pour reprendre l'activité. Ces obstacles ont fini par "tuer" la profession d'aviculteur, qui revient aux opportunistes qui l'exercent en triplant les prix en fin de parcours et surtout en imposant le prix du kilogramme aux revendeurs qui ne peuvent vendre à perte selon H.B, un vieux boucher de volailles, qui a honte selon lui lorsqu'il annonce le prix à ses clients potentiels ...! A présent, beaucoup de consommateurs "du poulet à bon prix" se sentent contraints de se rabattre sur les tripes et les abats de volailles, des produits qui s'offraient autrefois aux chiens et aux chats errants....!

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