our fêter le 15e anniversaire de la création du RND , que Seddik Chihab, premier responsable des structures du parti RND à Alger, a ouvert plusieurs fronts en s'attaquant à plusieurs acteurs de la scène politique nationale et même aux Tunisiens, non sans étonner l'assistance. Dans son discours, Seddik Chihab, ignorant tout sens de la mesure, met le FIS dissous et le RCD sur un pied d'égalité en déclarant : “L'agrément du FIS et du RCD est une grave dérive.” Celui-ci soutient que “la Constitution interdit la création de partis politiques sur la base de la religion ou d'une identité”. Et d'ajouter plus loin que “ceux qui ont agréé ces deux partis (le FIS et le RCD, ndlr) doivent rendre des comptes de leurs manœuvres”.Seddik Chihab , Il s'en est pris, avec une rare violence, aussi, à l'ancien allié du RND dans l'Alliance présidentielle, le MSP, en l'accusant ouvertement de travailler pour des intérêts étrangers. Dans sa lancée, Chihab a traité certains leaders de partis islamistes, qui partent “en Turquie, en Egypte ou au Qatar” pour “ramasser quelques dollars”, de “sous-traitants d'étrangers”. Ces étrangers, accuse-t-il, “ne veulent que nuire à l'Algérie”. “Ce sont des mercenaires”, a encore asséné l'orateur à l'endroit des islamistes qu'il traite, par ailleurs, de sorciers politiques et de rêveurs. Pour appuyer ses dires, il a estimé qu'en Algérie, “il n'existe qu'un seul rite religieux, qui est le rite malékite”, alors que les autres orientations, notamment la Salafia, “est un modèle importé de l'étranger pour frapper la cohésion du peuple algérien”, a-t-il encore jugé.